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Many years since I was here, on the street, I was passin' my time away
To the left and to the right, buildings towering to the sky
It's outta sight in the dead of night
Here I am, and in this city, with a fistful of dollars
And, baby, you'd better believe
I'm back, back in the New York Groove
I'm back, back in the New York Groove
I'm back, back in the New York Groove
Back in the new york groove, in the New York Groove
In the back of my Cadillac
A wicked lady, sittin' by my side, sayin' "where are we?"
Stop at third and forty-three, exit to the night
It's gonna be ecstacy, this place was meant for me
Feels so good tonight, who cares about tomorrow
So, baby, you'd better believe
I'm back, back in the New York Groove
I'm back, back in the New York Groove
I'm back, back in the New York Groove
Back in the new york groove, in the New York Groove
I'm back, back in the New York groove
Paroles en attente d'une autorisation des ayants droit.
Nous nous engageons à en retirer l'affichage en cas de demande de leur part.
une version live de "New York Groove" (plus pertinente ici).
Flaming YouthLe 18/07/2024
La pochette qui illustre cette fiche est celle de l'album. Le titre est aussi sorti en 45 tours dans plusieurs pays dont la France et le Japon (pays dont j'ai un exemplaire, bien que sans la pochette justement):
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Je me permets de recopier le commentaire que j'avais posté sur la fiche de "Rip it out" (lui aussi tiré de l'album du Space Ace, faudra penser aux trois autres aussi ;) ):
Ah les albums solo (ou "Kiss albums" comme ils étaient appelés dans la pub TV de l'époque)…
Tout part du succès de "Beth" en 1976, succès qui donne des ailes au batteur/chanteur Peter Criss qui envisage de se lancer en solo, Cela provoque évidemment quelques tensions avec Paul Stanley et Gene Simmons, les têtes du groupe.
En 1978, le groupe décide de lever le pied après plusieurs années assez intenses et pour calmer Peter, l'idée des albums solo est acceptée mais chacun des 4 membres du groupe en fera un. Chacun part donc de son coté enregistrer son disque, et au final, les 4 seront considérés comme faisant partie de la discographie de Kiss et chacun portera le nom de son interprète dont un portrait ornera la pochette.
Une nouveauté est l'ajout d'une couleur spécifique (bleu pour Ace Frehley, violet pour Paul Stanley, rouge pour Gene Simmons et vert pour Peter Criss).
Les albums sortent en septembre 1978. Si celui de Gene Simmons se vend le mieux au départ, c'est au final ceux de Ace et Paul qui plaisent le plus aux fans.
Ace est en effet resté dans un style hard rock assez nerveux proche de compositions que l'on lui connaissait ("Cold Gin", "Parasite" ou "Rocket Ride"). Son single "New York Groove" (reprise d'un titre de 1975 que l'on doit aux glam rockers anglais de Hello) sera le titre issu d'un album solo le plus fréquemment joué en concert. La face B est "Snow Blind", titre qui évoque la cocaïne mais plus implicitement que Black Sabbath dont le "Snowblind" (un seul mot) était marqué par des répétitions (murmurées sur l'album Vol. 4, hurlées en concert) du mot "Cocaine". Le terme lui-même désigne l'état de quelqu'un qui a consommé de cette drogue.
Paul, sans surprise vu qu'il était l'auteur compositeur central du groupe, a produit un disque ressemblant beaucoup à du Kiss. Pas mal de ballades, quelques titres bien rock, et un "Hold me, touch me" mielleux à souhait en guise de single.
Gene a de son coté opté pour un album lié non pas à son personnage de Demon mais plutôt à ses influences musicales. Si le morceau d'ouverture (et single) "Radioactive" est un titre hard rock qui va bien au personnage, la suite est plutôt faite de ballades douces, de titres aux influences pop/disco (avec Cher en groupie qui le harcèle au téléphone sur "Living in Sin"), une nouvelle version de "See you in your Dreams" (tiré paru à l'origine sur Rock and Roll Over en 1976), et en conclusion une reprise de la chanson "When you wish upon a Star" tirée du Pinocchio de Disney, film qui avait fortement marqué Gene Simmons lorsqu'il était jeune peu après son arrivée aux États-Unis. On peut noter que son "See you tonite" sera une des surprises de la tournée en acoustique de 1995, le titre étant même joué lors de l'apparition du groupe au MTV Unplugged. On le retrouve d'ailleurs sur l'album du même nom.
Quant au pauvre Peter, il fut un peu le dindon de la farce. Son disque, aux influences jazzy, est celui qui marchera le moins et il sera aussi le seul dont seront tirés deux singles ("You matter to me" et "Don't you let me down"). Il a toutefois été produit par Vini Poncia, futur producteur de deux albums du groupe (Dynasty en 1979 et Unmasked en 1980).
Petits bonus:
la pub télé évoquée plus haut:
une version live de "New York Groove" (plus pertinente ici).
La pochette qui illustre cette fiche est celle de l'album. Le titre est aussi sorti en 45 tours dans plusieurs pays dont la France et le Japon (pays dont j'ai un exemplaire, bien que sans la pochette justement):
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