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Cocaïne, c'est toi qui me prends.
Cocaïne, je t'ai dans le sang.
Tu me mines, c'est plus fort que moi.
Cocaïne, je n'aime que toi.
De mon amant, je revois les yeux.
Il n'en est pas sur terre
De plus profonds, de plus amoureux
Plus empreints de mystère.
Oh ! Le joli songe…
Pour qu'il se prolonge,
Ah ! Laissez-moi priser mon poison.
Je veux oublier ses trahisons,
Ses vains mensonges.
Cocaïne, tu brûles mon sang.
Tu me ruines.
Ton poison violent
M'assassine.
C'est plus fort que moi.
Ah ah ah ah ah ah ah ah ah
Cocaïne, je n'aime que toi
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Peu d'informations sur la chanteuse Nitta-Jo, née Jeanne Daflon, à Paris, un 8 novembre 1881, voire 1887.
J'ai tenté de reconstituer sa discographie sur Encyclopédisque, mais effectivement, elle est totalement oubliée. On ne remerciera jamais assez Frémeaux & associés d'avoir intégré « Cocaïne » à leur compilation sur les chansons sur la drogue (on ne remerciera d'ailleurs jamais assez Frémeaux & associés pour leur œuvre de sauvegarde de notre patrimoine sonore en général).
La cocaïne oui ! mais comme le dit la pochette, uniquement avec les aiguilles Columbia !
Cocaïne, par Nitta-Jo (Fanny Dafflon, alias Fanny Durnell) : enregistré chez Columbia en février 1932, sorti en avril. Chanté à l'Alhambra (Paris, 29 juillet-4 août 1932). Egratigné par le critique Gustave Fréjaville à cette occasion : « Cocaïne n'est défendable, ni pour le fond, ni pour la forme. La diction mordante de la chanteuse [Nitta-Jo] et son tempérament dramatique ne peuvent rien tirer de ces médiocres couplets » (Comoedia, 2 août 1932). Tiré de "Nitta-Jo ou La Course d'une étoile, tome 1 : Lumières", Sylvain Fourcade, août 2023, imp. CoolLibri, p. 361 et 476.
Pour la discographie complète de Nitta-Jo, tout est dans le livre cité par "Nitta-Jo" et sur Wikipedia (en anglais) : https://en.wikipedia.org/wiki/Nitta-Jo
Apparemment, c'est l'auteur du bouquin qui a mis en ligne sur Wiki.
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