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É uma cova grande pra tua carne pouca
Mas a terra dada, não se abre a boca
É a conta menor que tiraste em vida
É a parte que te cabe deste latifúndio
É a terra que querias ver dividida
Estarás mais ancho que estavas no mundo
Mas a terra dada, não se abre a boca
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Pour les non lusophones, Chico ne vient pas assister à l'enterrement d'un beau chien de race, mais d'un fermier/ ouvrier agricole (lavrador en portugais).
C'est un des morceaux "sociaux" les plus touchants de Chico Buarque puisqu'il dénonce les conditions de travail du système d'exploitation agricole alors dominant dans toute l'Amérique latine, le (neo-)latifundium, système qui a hérité de traditions esclavagistes séculaires (le Brésil fut l'un des derniers pays à abolir l'esclavage en 1888). Les paroles font subtilement allusion à ce système ("con palmos medida"/"e a cova medida" font référence aux parcelles de terre inégales du système /"É a terra que querias ver dividida": c'est la terre que vous vouliez voir divisée). La tombe à même la terre de l'ouvrier agricole est "sa part qui lui reste de ce latifundium". Avec la dernière phrase, encore plus poignante "Estarás mais ancho que estavas no mundo"(et tu seras ici beaucoup plus grand que tu ne l'étais dans ce monde"), on est très loin de l'adaptation française faite pour Sheila. Celle de Frida Boccara, en revanche, est remarquable.
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