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Fiche disque de ...
Bernard Lavilliers - Midnights shadows
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Titre : Midnights shadows
Année : 1986
Auteurs compositeurs : Bernard Lavilliers - Jean-Paul Hector Drand
Pochette : Haymo Kindler - Jean-Christophe Lafrate
Durée : 5 m 1 s
Label : Barclay
Référence : 883 962-7
Présentation : Face B du maxi « Exterieur nuit », extrait de l'album « Voleur de feu », ce titre voit Lavilliers enfiler les clichés « wock and woll attitude » avec une légèreté et la finesse dignes de son collègue Johnny, sur un riff pompé sur celui de « I'm on the road again ».
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Ajouté le 02/10/2016
Au TOP 50 de B&M :
Classé 2 fois dans les 50 premiers
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Paroles
Midnight shadows Rock de cuir rouge
Midnight shadows personne ne bouge
Attendre l'aube grise et rouillée
Chanter tout seul c'est ma tournée
Midnight shadows c'était mon titre
Rocky le Rouge prince de la street
Personne ne bouge
Laissez passer Rocky le Rouge
Dans la fumée
Heavy metal
Noces de parking
Je suis le seul, le seul fils de James Dean
Cracher sa haine
Pour faire danser
Des lycéennes
Dévergondées
Trains de banlieues déserts
Déchirants comme un cri
Le sommeil ordinaire
Des esclaves soumis
Debout sur ma bécane
La vitesse, le cambouis
Chantent le Rock'n Roll
Désormais interdit
Midnight shadows…
Midnight shadows, Longwy la Rouge
Même pour la cause, personne ne bouge
Sortez de l'ombre, pour faire tourner
Vos louves sombres, vos louves au cœur d'acier
REFRAIN
Oh ! carcasses de fer et fumées qu'on oublie
Ce n'est même plus l'enfer, c'est tout juste l'ennui
Il reste la colère dans les cœurs insoumis
Il reste la misère sur la Fensch endormie
Midnight…
Sortez vos ongles beaux léopards
Sortez du nombre beaux comme des poignards
Solo qui gronde, appels de phares
Tranchant le monde comme des guitares
REFRAIN
Le rock ça sent la bière, la violence des amplis
Le ketchup et l'enfer, la vitesse, le cambouis
Y a le bruit des bécanes, le silence du métro
C'est dans le Rock'n Roll, ça balance
Et c'est trop
Midnight shadows (midnight shadows)
Hej midnight shadows…
Midnight shadows (midnight shadows)
Hej midnight shadows… (ad lib)
Transcripteur : hre mgþýe & Claude Bukowski
Paroles en attente d'une autorisation des ayants droit.
Nous nous engageons à en retirer l'affichage en cas de demande de leur part.
Commentaires
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Merci à l'incommensurable Claude Bukowski de nous faire découvrir ce morceau qui voit Lavilliers sortir de la moiteur des jungles sud-américaines pour plonger dans l'enfer des clichés urbains. J'aime beaucoup le passage où il est debout sur sa bécane (pratique pour conduire) et où le camboui chante la violence des amplis au milieux des louves qui tournent dans le silence des métros déchirants comme un cri. C'est plus du Johnny, c'est carrément du Capdevielle au niveau des paroles !
Oui, déjà que d'entrée de jeu, les lycéennes dévergondées et le seul fils de James Dean, c'était musclé ; mais quand il nous sort le ketchup et la bière, on n'a qu'une envie : dire tous en chœur "Merci, Bernard !".
Ceci dit, les paroles officielles diffèrent un peu, par exemple c'est "Rock de cuir rouge" et non une robe.
Je vous les partage dès que j'ai cinq minutes, promis.
J'adore l'album "Voleur de feu" dont est extrait ce titre.
A noter sur cette chanson, un des chœurs, la direction d'orchestre, et une des guitares est assuré par le bluesman Bill Deraime.
Sur cet album qui contient l'énorme tube devenu un des grands classiques du Nanard "Noir et blanc" ("De n 'importe quel pays de n'importe quelle couleur, la musique est un cri qui vient de l'intérieur"), notre chanteur Stéphanois s'était entouré du gratin absolu des musicos, producteur, techniciens de studios du moment de niveau international.
Le disque contient deux chansons "salsa" : "Borinqueno" et "East Side Story". Et pour l'occasion, le Bernard est entouré de l'orchestre de Ray Barretto avec le maestro, soit la troupe d'élite de la légendaire FANIA. De la dinguerie pure !
Dernière anecdote: cette chanson est dédiée, justement, à Johnny.
C'est la charmante et bucolique vallée de la Fensch en Moselle, aucun lien avec la sainte celtique Fainche Muirgen !
Les paroles approuvées par le sosie officiel de Bernard Lavilliers : [Merci]♫
La chanson, dans sa version de 1984, fait partie de la bande originale du film "Rue Barbare" réalisé en 1984 par Gilles Béhat d'après le roman de David Goodis avec Bernard Giraudeau, Christine Boisson, Jean-Pierre Kalfon et Bernard-Pierre Donnadieu.
Le film va obtenir 2 nominations aux César de 1985:
-Meilleur acteur dans un second rôle pour Bernard-Pierre Donnadieu
-Meilleure musique pour Bernard Lavilliers
Synopsis :
"Daniel Chetman, ancien membre d'une bande de barbares des rues, s'est rangé et travaille comme ouvrier. Un soir, il décide de venir en aide à une jeune Chinoise violée par Matt Hagen, le chef de son ancienne bande, qui se considère comme un homme d'affaires. Matt règne sur la rue par la violence et la terreur, alors, quand Chet lui fait cet affront, il le considère comme un homme gênant, mais hésite à le tuer en souvenir du "bon vieux temps, unis comme les six doigts de la main". Son gang est plus fort que jamais, et il ne s'inquiète pas plus que de raison, se contentant de passer Chet à tabac dans le sous-sol aménagé, qui lui tient lieu de repaire. Désormais, Chet sait que cette rue lui sera fatale, il ne lui reste que deux choix : déménager comme sa femme et ses amis le voudraient, ou se battre, seule façon de garder la tête haute, même si ce choix le conduit à nouveau dans ce passé violent et sordide qu'il voudrait refouler… Gardera-t-il la tête haute ou protègera-t-il les siens ? "
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