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Fiche disque de ...
Raoul de Godewarsvelde - La fille qui me dématera
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Titre : La fille qui me dématera
Année : 1969
Auteurs compositeurs : Michel Demetriades
Pochette : Jean Celie
Durée : 2 m 22 s
Label : Déesse
Référence : DDP 134 M
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Ajouté le 25/09/2016
Au TOP 50 de B&M :
Classé 1 fois dans les 50 premiers
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Paroles
Je ne suis pas un marin breton (ton-ton-ton)
Mais j'harponne la morue et le thon
Et les filles de Southampton
Quand les filles de La Rochelle
Ne m'ont porté qu'au sixième ciel
REFRAIN
Depuis que le vent pousse les nuages
Je n'ai pas encore trouvé de mouillage
J'crois ben qu'elle n'existe pas
La fille, la fille, la fille, la fille
J'crois ben qu'elle n'existe pas
La fille qui me dématera
Des antipodes à la Caspienne (pienne-pienne-pienne)
J'ai connu de brunes Indiennes
De très blondes Norvégiennes
Ecumé les côtes du Japon
Sans y trouver d'assez grands fonds
REFRAIN
Je suis très apprécié pourtant (tant-tant-tant)
Je suis le costaud du sextant
Et le Neptune du cabestan
Mais pour pénétrer dans chaque anse
Ma quille a bien trop d'importance
REFRAIN
J'ai beau sans cesse de changer de cap (cap-cap-cap)
J'aurai toujours le handicap
De faire déborder le hanap
Y a que dans la bruine où sans trop de peine
J'ferai toujours hurler la sirène
REFRAIN x 2
Transcripteur : Dam-Dam
Paroles en attente d'une autorisation des ayants droit.
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Commentaires
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Chanson discrètement placée en dernière position d'un 45 tours de Raoul de Godewarsvelde mais qui semble inspirer beaucoup la chanson de Renaud "J'ai raté téléfoot", concernant la musique. Enfin, c'est la réflexion que je me suis faite la première fois que je l'ai entendue.
Ah oui le refrain c'est le même !
Une chanson délicate sur un thème bien peu galvaudé, la souffrance des messieurs dont l'organe génital est tellement surdimensionné qu'il rend les rapports sexuels impossibles. Sujet difficile à traiter sans tomber dans le graveleux ou la simple vantardise primaire (tant il semble qu'avoir un pénis de grande dimension soit gage de virilité chez les sots) mais parfaitement évoqué grâce à des métaphores maritimes (« j'harponne la morue et le thon / sans y trouver d'assez grands fonds / pour pénétrer dans chaque anse / ma quille a bien trop d'importance / J'aurai toujours le handicap / de faire déborder le hanap »). Bravo à l'auteur, M. Demetriades.
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