Les cookies nous permettent de personnaliser le contenu du site, les annonces publicitaires et d'analyser notre trafic.
Nous partageons également des informations avec nos partenaires, de publicité ou d'analyse
mais aucune de vos données personnelles (e-mail, login).
C'est le parti pris de Vitor Hublot (pas que pour Brassens, il fait ça pour tout ce qu'il reprend), je ne sais pas si c'est utile, et/ou bien, mais pour ma part je trouve l'album curieux, mais pas franchement passionnant, à part cette chanson-là . Et j'aime beaucoup les « hej hej… » dans le refrain, même s'ils n'ont, comme l'instrumentation d'ailleurs, rien à faire dans une des chansons les plus tendres et bucoliques de Brassens !
Quelle reprise horrible…
Le nom de la maison de disques est assez crad aussi… Psoriadiscs…
Je vous trouve bien négatifs. Cette reprise est légère et plaisante, avec une sorte de sourire en coin de la part de l'interprète, qui me fait plaisir à entendre. De plus, cette chanson est la moins Inécoutable de tout l'album de Vitor consacré à Georges.
Bref : détendez-vous, et profitez !
Elle est "chargée" au niveau instrumental, cette reprise.
Je trouve que ça fait brouillon, et me demande quand le voix va réussir à prendre le dessus, mais ce n'est pas gagné.
Accessoirement, les "hey hey hey" n'étaient pas indispensables.
D'accord avec Claude. Et je suis d'autant plus séduite par cette reprise que je ne suis vraiment pas fan de Jil Caplan, de sa voix en particulier. Mais là , je trouve que ça colle et que ça sonne, malgré le côté "inécoutable".
Quel massacre ! Je ne sais pas ce qui est le pire, de la guitare électrique grincante ou des percussions saoulantes. Je crois que c'est la voix de Jil Caplan. Oh ! Tous les soirs à subir ca ? Je plains son mec…
Le cas de Brassens est intéressant : cet homme, qui ne voulait pas être interprète, a donné une interprétation tellement définitive de ses chansons que personne ne pourra jamais en donner une meilleure version que la sienne. Qui se souvient de ses reprises par Patachou, Barbara, ou les dizaines d'artistes qui s'y sont frottés (Renaud, Le Forestier, des créoles, des jazzmen…) ? Une chanson de Brassens, c'est Brassens qui la chante, avec sa guitare, éventuellement une seconde, et la contrebasse.
Dans ce contexte, ceux qui veulent reprendre ont deux possibilités : soit le respect transi (instrumentation légère, acoustique, qui laisse toute la place au chanteur), soit l'inverse : ne garder que le minimum, le texte, éventuellement la mélodie, et bousculer la diction, l'instrumentation, l'émotion.
C'est le parti pris de Vitor Hublot (pas que pour Brassens, il fait ça pour tout ce qu'il reprend), je ne sais pas si c'est utile, et/ou bien, mais pour ma part je trouve l'album curieux, mais pas franchement passionnant, à part cette chanson-là . Et j'aime beaucoup les « hej hej… » dans le refrain, même s'ils n'ont, comme l'instrumentation d'ailleurs, rien à faire dans une des chansons les plus tendres et bucoliques de Brassens !
Personnellement, je ne trouve pas la voix de Jil Caplan désagréable. Elle a toujours eu cette voix rauque particulière et cet aspect androgyne qui font sa personnalité. Je trouve d'ailleurs dommage qu'elle ne soit plus très médiatisée depuis une dizaine d'années.
Là , je trouve qu'elle ne chante pas tellement mal mais plutôt qu'elle fait exprès de chanter faux, sans y arriver. (Le 11 / 07 / 2015) : En fait elle chante juste, elle change juste quelques notes dans le couplet.)
C'est plus le fond musical très très particulier de Vitor Hublot qui est à déplorer. Mais franchement, ça n'entache en rien le respect que j'ai pour Jil qui est rare, donc intéressante.
(Le 07/08/2013) : En fait, je serais prêt à tout pardonner à Jil, parce qu'elle a chanté ce magnifique tube : "Tout c'qui nous sépare" en 1991 (A quand dans "Mélodisque" ?). Je me souviens que la même année, elle était prévue lors d'un gala à la patinoire de ma ville, gala qu'elle devait partager avec d'autres artistes (Dont Enigma, Gérard Blanc) et que j'étais venu avec ma famille essentiellement pour la voir tant j'aimais "Tout ce qui nous sépare", mais c'était la seule artiste absente, elle était malade. J'en fus fort déçu. Mais "Tout ce qui nous sépare" est une chanson que j'adore et j'ai mis des années à trouver le disque d'ailleurs.
[Merci hug pour ces précisions indispensables sur cette reprise de Brassens ! (hre)]
Pour ma part j'aime l'ensemble de cet album, je le trouve "utile" (voire nécessaire) et je suis un inconditionnel des arrangements foutraques de Vitor Hublot. Rien de "déplorable", quelque chose de très créatif et bien sûr, provocant ; mais comme le laisse entendre hre, ce type de provocation est certainement l'unique façon de reprendre Brassens, plutôt que tous ces pseudos-hommages ratés dûs à des interprètes sans talent qui restent persuadés qu'on ne peut évoquer Brassens qu'en faisant du Brassens - ce qui tourne à chaque fois à un résultat totalement insipide, étonnant, non ?
Un peu comme une Joconde blasphématoire peinte par Dali ou Botero, représente un hommage plus intéressant que n'importe quelle copie par un peintre du dimanche ; un peu aussi, comme le fim d'Eric Idle "the Rutles", avec son côté parodique jubilatoire, se trouve être le plus bel hommage jamais rendu aux Fab' Four.
D'ailleurs, j'ai fait entendre cette chanson à des étrangers qui connaissent Brassens, et qui l'ont trouvée très sympathique. Faut-il voir dans les réactions hostiles ci-dessus un orgueil national mal placé ? Je n'ose y croire, du moins pas ici, entre adeptes de l'improbable et de l'inouï… ça serait… inouï, justement.
J'ose encore supposer que si Brassens avait eu connaissance des adaptations de Vitor Hublot, il les aurait sûrement trouvées très amusantes ; mais bon, cet homme avait de l'humour.
Subséquemment, j'en arrive à me poser une question : si cette chanson avait été une création, et non une reprise d'un des plus grands artistes français du XXème siècle, aurait-elle suscité autant de remous ? Permettez moi d'en douter.
Je pense que hre mgþye et Claude Bukowski ont dit l'essentiel. Le comble du ratage est à mon sens l'interprétation de Maxime Leforestier, que je trouve lourdingue ; le pire étant son autosatisfaction affichée devant son travail. En revanche je ne suis pas du tout d'accord avec hre en ce qui concerne les interprétations de Barbara. Je trouve son interprétation de "La femme d'Hector" très intéressante.
Tout n'est pas bon dans l'album de Hublot, y'a des choses à jeter, mais Brave Margot n'est pas sa seule reprise qui vaille la peine ; j'aime beaucoup les interprétations de Jacques Duvall.
Les inécoutables, coutables, coutables, seulement sur Bide&Musique, figurez-vous !
Autant j'avoue avoir du mal, en général, avec l'œuvre de Vitor Hublot, autant je trouve cette version plutôt sympathique. Avec son arrangement un peu trash (mention spéciale aux Hej, hej!), nous ne sommes plus dans une jolie scène champêtre des plus agréables, mais plutôt dans un village, presque digne de Délivrance, ou à tout le moins proche du village minier où vivent les Sept Nains.
Il faut être identifié pour ajouter un commentaire !