Après une écoute attentive, je me permets d'apporter quelques corrections au texte de "Un nouveau jour se lève" (tel que proposé par
jihemji) :
Un nouveau jour se lève
Le monde attend une trêve,
Un signe des dieux ou du destin.
Mais rien.
Où vont les rêves des hommes
S'il n'y a plus personne
Pour espérer quand le matin revient ?
Mais l'amour est mortel.
C'est un fléau béni
Envoyé par le Ciel
Pour nous tenir en vie.
Les enfants,
les amants
Naissent sous la même étoile
Ils sont beaux et
navrants,
Les victimes idéales.
Les nobles sentiments
S'épuisent comme feu de paille
Où s'étourdit un temps
Puis on lève le voile,
Tout finit dans l'oubli,
Tout retourne à la terre.
La vie est en sursis
De lumière en poussière.
Un nouveau jour se lève
Qui prendra la relève
Si même le devoir de mémoire s'égare
Qui osera souffrir
Le meilleur comme le pire
Pour que renaisse enfin l'espoir de
croire ?
Leurs amours immortelles
Comme un cadeau béni
Envoyés par le ciel
Pour nous donner la vie.
Les enfants,
les amants
Naissent sous la même étoile.
Le hasard est souvent
En quête d'un idéal.
Les nobles sentiments
Ont
l'élégance rare
De suspendre le temps,
De s'inscrire dans l'histoire.
Nous laissons à l'oubli
Les victoires éphémères
Quand on connaît le prix
D'un nouveau jour sur Terre.
Un nouveau jour se lève.
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Certains passages sonnent un peu bizarrement, mais je suis à peu près certain de ce que j'ai entendu…
"C'est drôle la vie. Quand on est gosse, le temps n'en finit pas de se traîner. Et puis, du jour au lendemain, on a comme ça 50 ans. Et l'enfance, tout ce qu'il en reste, ça tient dans une petite boite. Une petite boite rouillée."