Bidonautes/ettes, je vous salue.

Quel genre d'élève étiez-vous?
Cancre? Petit génie?
Fond de la classe? Premier rang?
P'tit ange? Chahuteur?
Les matières adorées? Détestées?
Une p'tite anecdote à nous raconter lorsque vous étiez en CM1?
Quelle comparaison faire entre l'enseignement actuel et celui auquel vous avez eu droit?
Bref, je veux tout savoir… :)

Je commence :
Si je me souviens du temps de l'école?… Ciel, oui! Le chatouillis délicieux de la nostalgie me ratatine tout entier quand j'y songe, tiens. Le bel enfant que j'étais. Et doué avec ça! J'entends encore ma maîtresse : Le cerveau de cet enfant est le sommet de ma carrière! Je suis éblouie! J'ai même dû, par inadvertance, lui enseigner des choses que j'ignore moi-même!… (et j'en passe…)

Plus sérieusement, j'étais (et suis toujours) un littéraire pur jus. Comprenez par là que les maths, la physique et la chimie s'apparentaient à un cauchemar permanent. J'ai eu dur! (belgicisme)
Pour reprendre les critères ci-dessus, j'étais un élève moyen, plus rigide que déconneur avec une nette préférence pour les premiers rangs. En ce qui concerne mon avis sur l'enseignement actuel, vu que tout le monde sait que je suis un vieux con réactionnaire ce n'est pas la peine que je me prononce. :)

A vous! :)

Posté par FrVi :

Plus sérieusement, j'étais (et suis toujours) un littéraire pur jus.

SCOOOOP ! SCOOOOOOP !

A l'instar de l'estimable Mr Frvi , j'ai fait la joie de mes maîtresses du primaire . Consciencieuse et appliquée , curieuse et réfléchie . Je me situais dans le peloton de tête .
Au collège tout à basculé . Un bel établissement de seconde zone où il n'était pas rare de rencontrer de beaux gars de 17 ans en 5ème . Très vite il a fallu faire un choix : travailler et être jetée du haut des escaliers à chaque interclasse , ou chahuter en cours et être intégré chez les "durs" . Mon instinct de survie a choisi pour moi …

Les établissements suivants , bien que plus propices à l'enseignement , n'ont rien pu y faire , le pli était pris . J'avais donc ma place au fond , à proximité de la fenêtre .
Tout comme le créateur de ce fil , je me classe dans les littéraires . Mes résultats étaient moyens dans les matières générales et carrément pathétiques en mathématiques .

Concernant l'enseignement actuel … ça dépend de la zone où est situé l'établissement .
Ayant régulièrement l'occasion d'accompagner les classes de mes enfants dans diverses activités , j'ai une bonne vision du travail effectué par les maîtresses . La charge est énorme , les aides rares . Elles ont beaucoup de mérite de ne pas avoir baissé les bras face aux classes à double niveau surchargées , la démission éducative de nombre de parents , le manque de moyens et j'en passe .

Je suis un mauvais exemple. Bonne élève jusqu'au bout, littéraire refoulée, j'ai fait des études scientifiques relativement brillantes dans une voie de garage, pour choisir finalement de devenir mère au foyer.

Les bons élèves n'ont pas de problèmes (ça se vérifie pour les 4 miens); néanmoins, reste le souci insidieux et crucial de leur orientation !

Parents, attention !
Il existe aujourd'hui une multiplicité de filières qui doivent permettre à chacun de trouver son chemin, une formation, un emploi, mais les gens censés orienter les élèves les connaissent rarement toutes.
Renseignez-vous !

Les jeunes enseignants me paraissent souvent être là par vocation et ont une énergie formidable (l'auront-ils encore après x années de carrière ?), alors je leur pardonne les fautes d'orthographe sur les bulletins trimestriels (si, si)

Mon meilleur souvenir de primaire est l'arrivée d'un jeune instit', frais émoulu de l'Ecole Normale, qui s'ennuyait tellement qu'il nous prenait le jeudi après-midi pour une sorte de "patronage" laïque et nous emmenait courir les collines (de Pagnol). En retour, il nous faisait travailler comme des bêtes mais il était si plein de bonne volonté que même les cancres ne lui en ont pas voulu.

Posté par aileduvent :

Parents, attention !
Il existe aujourd'hui une multiplicité de filières qui doivent permettre à chacun de trouver son chemin, une formation, un emploi, mais les gens censés orienter les élèves les connaissent rarement toutes.
Renseignez-vous !

J'ai pas trop le temps tout de suite d'épiloguer sur le fil d'FrVi.

Mais je suis entièrement d'accord avec toi sur ce coup, les gens du CIO de Clermont-fd sont tous bonnement des incompétent. (j'assume tout ce que je dis, pour l'avoir vécu il y a peine 1,5 mois !!! même si je dois m'attirer les foudres de certains…….)

Mon fils est en seconde générale et nous nous sommes rendus compte qu'il était en train de sombrer totalement, manque de motivation flagrant.

Aprés l'avoir travaillé au corps (pendant des semaines) pour savoir quel métier il aimerait faire, pas facile a 15 ans, il a enfin trouvé sa voie.
Il se dirigerait vers un Bac Pro des métiers de l'art graphique qui lui permettrait de s'ouvrir plusieurs portes, notament dans des services de pub de grosses société ou autres.

A partir de là, il a pris rendez vous auprés de la conseillère d'orientation du lycée qui par rapport a son choix voulait l'envoyer dans un bahut pour apprendre je cite : les métiers de la mode, couture, coiffure, manucure…….(ce n'est pas un sôt métier, mais rien a voir avec sa demande..)
Au CIO même combat…..

Nous avons pris les choses en main avec ma femme, fait des recherches sur internet des établissements qui proposaient ce genre de BAC PRO, sommes allés aux portes ouvertes et maintenant nous sommes en attente des résultats de mini stages que mon fils a éffectué pour pouvoir prétendre rentrer l'année prochaine dans l'un de ces LP.

En finalité :"On n'est jamais mieux servi que pas soi même dans la vie."

Premier de promotion, scientifique aimant la littérature (sauf peut-être dans le fondamental, mais c'est un peu loin dans ma mémoire).

Bon élève, mais pas facile pour autant. Pas un barbare irrespectueux, mais bien un paillard taquin qui mettait de l'ambiance.

Posté par Le Sapin Sobre :

Des anecdotes j'en ai des tonnes, dont certaines (surtout une) m'a valu des sueurs froide en même temps qu'une célébrité jamais égalée.

Bon , ben vas-y ! Raconte !

Plutôt du genre dissipé et insolent, les quelques raclées (méritées) que j'ai ramassées au cours de ma scolarité m'ont remis dans le droit chemin et je ne serai jamais assez reconnaissant auprès des religieuses de m'avoir "dressé" comme il fallait, surtout en primaire. Sinon, j'ai toujours eu horreur des math et de la physique. Un exemple concret avec 1,5/20 de moyenne générale en math pour la troisième. Le brevet des collèges en poche, j'ai passé un CAP de boulanger dans la foulée. À part ça, je suis moi aussi beaucoup plus littéraire que scientifique: le jounal de Mickey, Femme Actuelle, Gala et bien d'autres.

J'aimais bien l'école, mais elle ne m'aimait pas !

Enfant studieux et particulièrement doué, le Noble chérubin, passé le c.m.2 et un instituteur breton aussi généreux ces bons jours, que ….Breton, les mauvais, changea de manière radicale en 6ème.
Ainsi, tout en étant aussi talentueux, malgré le réhaussement du niveau d'ensemble, il fut très apprécié comme perturbateur (et oui VTP, tu tombes de haut^^). Suivie une période de réflexion très marquée en 4ème-3ème, sur comment se renouveller, dans le subtil, et le talent.
Il fut magistralement aidé par une formidable conseillère d'orientation, qui, à son souhait de devenir designer dans l'automobile, lui fit choisir une seconde…Productique, qu'il passa avec toutes les peines du monde (aaaah, les joies de la fonderie^^).
Remis sur les rails du succès, de la déconne permanente, il obtint avec brio son baccalauréat Génie Civil avec un 4/20 en maths (qu'il affectionne pourtant, quitte à être de nos jours, …Métreur, entre autres occupations…!!), 5/20 en physique (j'exècre ça, là, pas de faux-semblant:)….), 15 en philo' (un penseur, vous dis-je;)…), et une mention flemmard à bousculer à chaque occasion (Assez bien, officiellement).
Suivirent deux ans de B.T.S. Bâtiment /génie civil, obtenu avec le statut de …premier (dans une promotion qui dans sa grande maturité, ne pensait qu'à rester bloquée dans l'ascenseur, chanter collectivement à la cantine, bref^^…), la douce euphorie du travail intérimaire, la claque de la première expérience professionnelle cohérente de cursus, un second diplôme de technicien supérieur en commerce, par une formation professionnelle par laquelle il fut brillant…2ème, en 2003.
Depuis, il est toujours employé par le même Président Directeur Général, et vous remercie de votre attention.

Ayant une mémoire très sélective, j'ai complètement occulté cette période de ma vie

Posté par Noble tlavailleul :

Enfant studieux et particulièrement doué, le Noble chérubin, passé le c.m.2 et un instituteur breton aussi généreux ces bons jours, que ….Breton, les mauvais, changea de manière radicale en 6ème.
Ainsi, tout en étant aussi talentueux, malgré le réhaussement du niveau d'ensemble, il fut très apprécié comme perturbateur (et oui VTP, tu tombes de haut^^). Suivie une période de réflexion très marquée en 4ème-3ème, sur comment se renouveller, dans le subtil, et le talent.
Il fut magistralement aidé par une formidable conseillère d'orientation, qui, à son souhait de devenir designer dans l'automobile, lui fit choisir une seconde…Productique, qu'il passa avec toutes les peines du monde (aaaah, les joies de la fonderie^^).
Remis sur les rails du succès, de la déconne permanente, il obtint avec brio son baccalauréat Génie Civil avec un 4/20 en maths (qu'il affectionne pourtant, quitte à être de nos jours, …Métreur, entre autres occupations…!!), 5/20 en physique (j'exècre ça, là, pas de faux-semblant:)….), 15 en philo' (un penseur, vous dis-je;)…), et une mention flemmard à bousculer à chaque occasion (Assez bien, officiellement).
Suivirent deux ans de B.T.S. Bâtiment /génie civil, obtenu avec le statut de …premier (dans une promotion qui dans sa grande maturité, ne pensait qu'à rester bloquée dans l'ascenseur, chanter collectivement à la cantine, bref^^…), la douce euphorie du travail intérimaire, la claque de la première expérience professionnelle cohérente de cursus, un second diplôme de technicien supérieur en commerce, par une formation professionnelle par laquelle il fut brillant…2ème, en 2003.
Depuis, il est toujours employé par le même Président Directeur Général, et vous remercie de votre attention.

Qui a usurpé le pseudo de mon frére??? ^^
En tout cas, les pertubateurs doivent etre de famille car j'ai moi aussi été categorisée dans cette section a partir de la 5eme!
Avant ca , éléve studieuse, toujours assise au premier rang, qui rendait ses devoirs a l heure et écoutait en classe!
Et puis après le contraire, un gout a la rebellion et je suis devenue la rigolotte de srevice qui faisait des imitations de Kakou et de Veronique Sanson en début de cours!
J'ai toujours été littéraire dans l'ame (ayant lu la bibliotheque entiere de notre ville) et intéressée par les langues!
Apres avoir redoublé ma seconde, j ai passé le Bac L pour porsuivre une année de DEUG Civilisation anglaise et langues modernes!!!
J'ai toujours eu envie de liberté, j'ai donc décidé de partir vivre a Londres il y a 10 ans!!!

Elève timide et réservée mais plutôt douée pour la littérature, je fus marquée à jamais par mon professeur de mathématiques de 5ème, Madame DRESSE, qui portait très bien son nom car elle était aussi sévère que peu douée pour inculquer quoi que ce soit à des prépubères terrorisés. De plus, elle portait perpétuellement des lunettes de soleil nous empêchant de savoir où elle regardait. Brrrrr

Je lachais irrémédiablement prise avec cette matière dès l'âge de 12,7 ans, pour sombrer à jamais dans l'obscurantisme logicocalculien.

Dans les années qui ont suivi, c'est avec un entêtement acharné que je luttais de toute mes forces pour garder une moyenne qui soit la plus proche de 0 possible.

Outre l'histoire et la géographie (notamment en raison d'une prof remarquable) seule la littérature trouvait grâce à mes yeux… jusqu'à ce que se produise l'irrémédiable.

Alors que j'avais rédigé un mémorable devoir sur le Petit Chose d'Alphonse Daudet, que j'avais dévoré plus vite que ne le ferais Noble Tlavailleul avec une poutine convenablement cheddarisée, ma prof de français m'enleva 2 points, sous prétexte que je ne pouvais pas avoir rédigé le dit devoir seule.

Par timidité je restais stoïquement muette au lieu de me défendre, devant ce qui devait s'avérer être ma plus grande injustice scolaire… jusqu'à ce qu'une autre prof de français m'enleva 2 points sous le prétexte inouï que j'avais rédigé mon devoir sur 2 pages simples au lieu d'une copie double.

Il faut dire que la dite prof m'avait irrémédiablement prise en grippe dès le début de l'année pour des raisons aussi illogiques qu'inconnues, alors que j'étais la seule élève à lever le doigt pour répondre à ses questions, mes camarades de classe restant perpétuellement figées dans un mutisme lié au désintéressement profond à tout sujet ne concernant pas directement les adolescents de 16 ans.

Très marquée par ces divers injustices et châtiments, je sombrais peu à peu dans la médiocrité scolaire, préférant passer des heures plongées dans les romans et les BD plutôt que dans les livres scolaires, choisissant de me livrer corps et âmes aux dessins animés et séries télévisées propres à cette époque, qui laissèrent définitivement leur empreinte dans mon esprit déjà ébranlé : Goldorak, Candy, Chips, Les Mystères de l'Ouest et autre Star Trek.

Heureusement, après avoir été orientée vers un BEP en raison de résultats plus que moyens et d'une paresse aussi évidente que le nez au milieu de la figure, je finis tout de même par, je ne sais quel miracle, me réveiller pour réintégrer la filière dite "normale".

Ma grande fierté fut d'obtenir une mention Bien au bac, d'arriver seconde au classement en BTS et major de promo… au brevet de secourisme ;D

Comme quoi, quand on veut on peut.

Mais j'aime toujours pas les maths ;o)

Excellent en anglais, en espagnol, en français (quoi qu'en lettres c'était moyen). Mauvais à l'écrit en philo, mais bon à l'oral du Bac (J'ai eu 14 la première année). Autrement, les autres matières, ça dépendait beaucoup du prof, j'étais très sensible à ça. En 6ème et 5ème j'étais très bon en histoire-géographie et en 4ème, j'ai changé de prof et ça n'a plus été le cas.

Ce que j'aimais le moins, c'était la géométrie, et aussi, à la Fac, le droit et l'économie!

J'étais plutôt littéraire, mais j'aimais bien l'algèbre, l'arithmétique.

Hej,
Moi j'étais bon partout sauf dans les trucs où il fallait réviser beaucoup, en gros la bio. En français je m'en suis toujours sorti à peu près, je ne sais même pas trop comment, pis l'allemand j'ai lâché vers la première lorsque je me suis rendu compte que je n'en ferais plus après (je ne savais pas qu'il y avait des dizaines de chaîne allemande FTA sur astra ://).
J'ai fini dans la chimie, et depuis je n'ai jamais retrouvé ni l'envie ni la facilité que j'avais quand j'étais étudiant, à part pour dire des conneries sur le www.

Je me plaçais en général au deuxième rang, afin d'éviter les postillons du prof., sur le côté afin de pouvoir tailler le bout de gras un peu quand même, et surtout poser mon dos sur le mur. J'écoutais quand même pas mal pour pouvoir ne plus rien foutre une fois chez moi, à part les dissert's de français (la nuit de vendredi à samedi, recopié en histoire de 8 à 9, j'ai même eu 16 à un résumé fait "en 2 jets").
A part ça pas de grosses notes, mon but était uniquement l'optimisation du ratio note/temps de travail.

Mon CM1 a été assez sympa, comme mon CM2 : préhistoire tout le temps, vélo et camping (impossible à refaire aujourd'hui).

Quand je vois le matos qu'il y a dans une école que je connais bien, et que je compare à ma vieille école, je me dis que ça coûte bien cher et que pourtant tous ces petits auront du mal à faire quelque chose de rare dans ce monde de merde.

j'étais extremement adapté au système scolaire (ce qui fait que j'y suis resté longtemps), bien sûr, je m'ennuyais pas mal en classe, en particulier dans les petites classes… J'avais dû lire l'intégralité du livre de lecture du CP dans les premières semaines… Cela m'a amené à avoir des tas d'autres activités pendants les cours, et de perturber mes voisins. Et donc, par voie de conséquence, m'a appris à faire des tas de choses en même temps.
D'ailleurs les profs, croyant que je n'écoutais pas, étaient souvent surpris de voir que je suivais lorsqu'ils m'interrogeaient…
Reste le problème majeur de tout bon élève : comment être "cool" quand même… Malgrè mon peu d'accointances naturelles avec toute activité physique, il m'a, en général suffi de quelques coups de poings judicieusement distribués, pour montrer qu'il fallait pas me marcher sur les pieds, ensuite aboyer me suffisait pour impressionner (un peu). Pour le reste ma débrouillardise et mes connaissances faisaient que je ne manquais pas de copains.

Quant à l'école d'aujourd'hui, mes enfants ayant fréquenté certaines des écoles que j'ai moi-même fréquentées, je peux certifier que tout y est rigoureusement identique à ce que j'ai connu, tant au niveau de l'ambiance et de la violence, que de l'enseignement. A la différence, qu'on y a plus d'activité de plein air (voile, ski etc.), et peut être un peu moins d'enseignement artistique.

J'ai toujours été considéré comme un bon élève,avec une culture plus scientifique que littéraire. Mais celà ne m'a pas empêché de perdre mon année d'avance en seconde, lorsque j'ai consacré plus de temps à la coinche et au tarot qu'aux maths et à la physique.
Je n'en ai pas tenu rigueur à l'Education Nationale puisque je suis devenu instit …
J'ai peut-être une vision un peu faussée des choses, mais je pense que le fait de se sentir bien à l'école tient plus de l'ambiance et de la personnalité des enseignants que des résultats. Dommage quand même pour certains que l'on dénigre (voire supprime) les sections "d'apprentissage" et la formation en alternance au profit d'un enseignement parfois "trop" scolaire …
Pour l'anecdote, j'ai eu un prof de maths qui nous a déclaré à la première heure de cours : "Je suis très gourmand, alors si ça vous dit, ne vous gênez pas pour amener des gâteaux. On peut travailler tout en se faisant plaisir" (ou quelque chose de similaire). Il y avait régulièrement des gâteaux en fond de classe, chacun se levait et allait se servir quand il voulait. Depuis, j'aime toujours les maths … et les gâteaux.

Ecole primaire impeccable !(privée , mais tenue par des laics ,sauf la cuisinière , Sœur G. , italienne , qui nous préparait des plats magnifiques , et dont nous étions les 50 enfants ! )dans les 2 premières à tour de rôle ,et déjà , les maths , je savais que c'était pas mon truc ..Oh ! y a eu une petite bêtise collective qui nous a valut un défilé devant le bureau , et une claque à chacun ^^sauf 2 filles qui n'avaient pas participé ! Ma mère m'a toujours dit que je n'avais pas appris à lire et écrire en CP , mais devant "des chiffres et des lettres " ! Bizarre non ?
La 6eme à tout gâché !Le collège !!!! trop de monde , trop de profs , trop de sport ! trop de maths !trop de grilles aussi !
Seconde générale que j'ai passée au 3/4 au cdi , . Le prof de maths !!!24 ans , de la bonne volonté à revendre ! Sur une copie rendue comportant 4 lignes , j'avais droit à une page et demie de corrections , d'explications patientes , et pour les devoirs faits en classe , il distribuait ses feuilles , et devant moi disait " C'est pas la peine hein ? " Le pauvre !Il devait passer un temps fou sur nos copies ! J'ai fini l'année avec F de moyenne .
Orientation d'urgence vers un Bepa sp "parce que c'est pour les filles qui veulent pas travailler en classe" mais je ne compte même plus le nombre de gens qui ne comprenaient pas ce que je faisais là !
9 ans après ma sortie du circuit scolaire , et marre de cette branche "Je suis une femme donc j'aime travailler avec les enfants et les personnes âgées" reprise d' une formation professionnelle , choisie cette fois ! tout roule depuis :) Et un peintre en bâtiment qui donne un biberon pendant que le client nous prépare le café , ou qui parle de Mireille avec mamie en tapissant un couloir ^^ c'est rigolo!
- Sympa ton idée frVi ^^ c'est comme si on y était encore

Cela ne surprendra sans doute pas ceux qui me connaissent d'apprendre que j'étais plutôt bon, voire très bon élève… mais complètement "extra-terrestre" par rapport au système scolaire… Par exemple en grande section, j'avais appris les lettres de l'alphabet (ou, disons, une petite vingtaine), et un jour que je n'avais trouvé aucun grand frère ou grande sœur pour me lire mon bouquin favori, je me suis mis à regarder les images, jusqu'à ce que ma mère me dise que j'étais en train de le lire à haute voix… j'avais appris à lire tout seul et je ne m'en étais même pas rendu compte… du coup l'année suivante je suis passé directement en 2è primaire (l'équivalent du CE1) et à la fin de l'année je suis revenu de la proclamation des résultats en disant à mes parents "Tiens c'est bizarre ils m'ont appelé le premier… pourtant je ne suis pas le premier dans l'ordre alphabétique." Tout ne me plaisait pas à l'école, mais je travaillais de bonne grâce, même si je ne parvenais pas à de bons résultats en sciences, histoire et géographie où il fallait apprendre par cœur des choses dont je ne voyais pas l'intérêt - mais en revanche, quelle joie d'apprendre par cœur de la poésie, et encore merci à mon instit de 5è primaire (CM2) d'avoir consciencieusement évité Maurice Carème et de m'avoir fait découvrir Emile Verhaeren !
Je m'entendais avec tout le monde, mais au grand désespoir de ma mère (enfin non, n'exagérons pas tout de même) mes meilleurs amis étaient parmi les "derniers de classe". Cela s'explique facilement. En gym et en dessin j'étais plutôt faible et je voyais bien que le prof (même s'il était gentil avec moi) se contentait de constater que je ne réussissais pas l'exercice, et était incapable de voir les efforts que je faisais (ou que je ne faisais pas : quoi que je fasse, pour lui c'était nul. Il m'a fallu pas mal de temps avant de comprendre que par conséquent c'était autant ne rien faire, ce qui prouve bien que je ne suis pas si intelligent que ça), et surtout il était incapable de m'aider à progresser. De ce fait, j'avais une connivence naturelle avec ceux qui étaient moins forts dans les matières intellectuelles (c'est-à dire toutes les autres matières), parce que dans le meilleur des cas, le professeur se contentait de constater que ces élèves ne réussissaient pas, et que dans le pire des cas il les engueulait parce que selon lui ils ne foutaient rien (ce qui à force devenait vrai), mais qu'en tout état de cause il ne semblait pas être en mesure de les aider à progresser… Le pire souvenir que j'ai est celui du jour où, vraiment fâché pour je ne sais quelle raison, j'ai dit au dernier de classe qu'il était bête… Il m'a filé une raclée que j'avais bien méritée, le prof l'a vu et à cause de ça il a subi je ne sais quelle punition, moi je n'étais vraiment pas fier de moi. J'étais suffisamment Mère Thérésa pour avoir de la compassion pour lui, mais pas assez Gandhi pour aller voir le prof et dire que je considérais que c'était moi qui étais en tort !

De la maternelle au CM2 : élève sérieux (tableau d'honneur en CE1), voir même très sérieux (j'ai failli sauter le CP, mais ayant été inscrit en CP et non CE1, j'ai fait une jaunisse (au propre !)). Plus littéraire que matheux cela dit (je savais lire dès l'âge de 4 ans, mais j'ai eu du mal à apprendre les tables de multiplication)

Collège : élève sérieux, bien que tendant à se laisser aller (quelques mauvaises notes par moments), et un excellent niveau en langues.

Lycée : alternance de (très) mauvais avec une seconde et une première S désastreuses (bilan : un redoublement puis une réorientation en STG) et d'excellent avec la 2ème seconde qui fut la bonne et m'envoya en S, puis un parcours quasi-exemplaire en STG (une bonne première et une excellente terminale (2ème d'une classe de 34, meilleur élève en GSI) qui m'a valu un avis très favorable pour le BTS IG (avec comme commentaire : "doit réussir") et la même chose dans mon lviret scolaire pour le bac.

Posté par Flaming Youth :

[…]

On n'écrit pas en SMS ici :)

Plus sérieusement, vos orientations scolaires à abréviations variables me fascineront toujours. Mais qui s'y retrouve vraiment?

Posté par Tigrette :

anecdote primaire : classe groupée CM1 et CM2 . Je suis en CM1 , et j'entends l'instit poser une question aux CM2 …Personne ne répond …Elle réitère …Personne ! Elle promet une "barre de Mars" , je lève le doigt , donne la réponse , entend un "Félicitations! " Mais je n'ai jamais vu le mars !!!!!! ggggrrrrrrr  !

Tiens Tigrette, avec un peu de retard, voilà ta récompense:

Posté par isis_be :

Plus sérieusement, vos orientations scolaires à abréviations variables me fascineront toujours. Mais qui s'y retrouve vraiment?

Pour les non-initiés :
CP : Cours Préparatoire (préparatoire à quoi ?)
CE1/2 : Cours Elémentaire
CM1/2 : Cours Moyen
S = Scientifique
STG = Sciences et Techniques de Gestion
GSI = Gestion des Systèmes d'Information (rien à voir avec les Opel sportives)
BTS = Brevet de Technicien Supérieur
IG = Informatique de Gestion

et encore j'ai pas mentionné les options en 2ème année de BTS (Administrateur des Réseaux Locaux d'Entreprise (ARLE) ou Développeur d'Application (DA))

En Cours Préparatoire, on écrivait avec un porte-plume, et l'encrier était dans le coin du pupitre. Les filles et les garçons n'allaient pas à la même école. Et c'est le jeudi qu'on n'avait pas classe.

Posté par lezardpion :

Tiens Tigrette, avec un peu de retard, voilà ta récompense:

Merci Monsieur lezardpion :) ça fait tout drôle ! ça fait plaisir ! crounch crounch ^^ch'est bon les marchs !

Posté par Snark Hunter :

En Cours Préparatoire, on écrivait avec un porte-plume, et l'encrier était dans le coin du pupitre. Les filles et les garçons n'allaient pas à la même école. Et c'est le jeudi qu'on n'avait pas classe.

on avait de l'encre violette plein les doigts… on portait des tabliers et des culottes courtes, on sonnait la cloche avec une corde*…

En CE1 : beaucoup de nouveautés : le stylo bille (bic gris), le congé du mercredi et les mathématiques "modernes" (mais toujours pas de filles dans l'école)

Posté par eric1871 :

[…] (mais toujours pas de filles dans l'école)

Plains-toi. L'école secondaire dans laquelle j'ai passé les pires années de ma vie a attendu 1998 pour rendre mixte les deux premières années. Motif officiel: "faciliter l'accueil". Ben tiens.

Posté par isis_be :

Et Dieu que c'est pénible, une bande de gonzesses entre elles.

Même dans le milieu proféssionnel. (dixit ma femme)

Posté par eric1871 :

on avait de l'encre violette plein les doigts… on portait des tabliers et des culottes courtes, on sonnait la cloche avec une corde*…

Je suis plus jeune que vous (je parles pas d'ibis mais de snark. :) ), j'ai pas connu l'encre violette, ni la cloche, ni le jeudi, ni la non mixité, pourtant j'étais chez les nonnes…., par contre le reste oui.
Et la punition que les profs nous infligeaient et qui était monnaie courante a l'époque !!
Celle qui consistait a mêttre les doigts joints, bien en évidence, pour se prendre un bon coup de règle (métallique de préférence) aux extrémités.
(vous vous souvenez, les petites régles carrées de 20cm)
J'ai connu ça et j'en garde pas un bon souvenir.

Posté par isis_be :

[Plains-toi. L'école secondaire dans laquelle j'ai passé les pires années de ma vie a attendu 1998 pour rendre mixte les deux premières années. Motif officiel: "faciliter l'accueil". Ben tiens.

c'est pas que je me plains, on s'entend en général assez bien entre mecs (quoique ça finisse toujours à virer macho), mais les filles c'est tout de même plus joli

Ce qui disparaît à grande vitesse, en belgique, ce sont les petites écoles de village. J'ai heureusement pu encore en profiter. Nous étions 75 élèves répartis en 9 années! (3 maternelles et 6 primaires) pour un total de 5 profs. C'est ce qu'on appelle de l'enseignement personnalisé :)

Equivalent belge du post de Flaming Youth :

De la 1ère jusqu'à la 3ème Maternelle de 3 à 5 ans
De la 1ère jusqu'à la 6ème Primaire de 6 à 12 ans
De la 1ère jusqu'à la 6ème Secondaire de 12 à 18 ans (également nommé "rénové")
La dernière année (6ème secondaire) porte plusieurs noms (terminale,réthorique,…)

C'est tout! Vachement plus simple, non?

En quatre points :

1-Très bon écolier du primaire, aimant beaucoup la lecture et bénéficiant d'un système mis en place par nos instits permettant aux élèves ayant terminé plus vite leurs exercices de lire tranquillement au fond de la classe la collection compléte de la Bibliothèque du Travail (système très proche du "fini-parti" cher aux éboueurs marseillais…).

2-Collégien moyen à partir de la 4ème (ne devant mes relatives bonnes notes qu'à la médiocrité moyenne de mes camarades). Abandon définitif de toute véléité de parler un jour correctement allemand (1ère langue), mais emmerveillé par ma capacité à atteindre quasiment le niveau général de mes camarades en anglais, pourtant ma seconde langue.

3-Lycéen en section scientifique par tradition familliale, sans réelle motivation pour les débouchés traditionnels de la "voie royale" (écoles d'ingénieurs, ou de commerce). Conséquence : une 1ère S à la peine, suivie d'une Terminale D, et d'un Bac D avec, contre toute attente une mention AB (pour les mêmes raisons je pense que celles exposées au point 2…).

4-Etudiant réorienté vers les sciences politiques (IEP), interressé par les matières enseignées, mais consacrant une part non négligeable de son temps aux soirées, critérium sportif, belottes coinchées et conversations arrosées etc, au détriment de l'étude pure.

Au final, je crois que le système éducatif français m'a permis d'affiner au mieux mon ratio temps d'étude/efficacité.

du genre à se prendre pour une magicienne qui vole (cherchez pas…) quand ses copines jouaient à la Barbie… bon ça favorise pas l'intégration , mais j'en garde de bon souvenir moi, de cette cour de récré qui se transformait en pays magique…

plutôt très très littéraire, et pas trop trop maths….non-conformiste, mais plutôt calme…

j'ai eu la chance (je crois), d'avoir des profs de primaires (en France ce sont les classes de CM ça?), où t'apprenais à écrire sur des ardoises avec des crayon de pierre, avant de passer au stylo plume Pélikan, et sa litanie de pleins et déliés :)

Toujours 2ème ou 3ème de la classe histoire de ne pas être totalement "uncool"…et cela jusqu'en mathématiques spéciales soit un bien meilleur parcours que ceux qui étaient devant moi au collège…

Bon en tout sauf en sport scolaire et "EMT" ("comme mes parents" - à la réflexion que de dégâts peut on faire chez ses enfants avec ce genre de réflexion, "il n'est pas fort en maths c'est normal il est comme moi à son âge" alors qu'avec quelques efforts..). Irrégulier en français (Oedipe mal digéré sans doute).

Provocateur et donc sanctionné, seul au premier rang de force, lorsque les profs disaient des conneries (genre "l'étoile polaire est au nord parce qu'elle est en fer" ou "les Anglais ont gagné la bataille de l'eau lourde ce qui a empêché les nazis de faire voler leurs V2"- euh les fusées ça marche pas à l'eau).

Saboteur de nanoréseau en 3ème (je me souviens encore de la commande : EXEC 1218
puis CLONE permettant de prendre le contrôle de 12 TO7 à la fois et leur faire faire de la musique à fond les manettes).

Harcelé par des redoublants de deux ou trois ans plus âgés (des jeunes ados en fait mais je ne m'en rendais pas compte à l'époque, forcément) recourant donc à des moyens genre coup de poing américain pour se défendre, surpris d'être sanctionné ensuite.

Posté par Fredo1 :

Posté par aileduvent :

Parents, attention !
Il existe aujourd'hui une multiplicité de filières qui doivent permettre à chacun de trouver son chemin, une formation, un emploi, mais les gens censés orienter les élèves les connaissent rarement toutes.
Renseignez-vous !

Mais je suis entièrement d'accord avec toi sur ce coup……..blablabli………blablabla……
Il se dirigerait vers un Bac Pro des métiers de l'art graphique ………blabla…
Nous avons pris les choses en main avec ma femme, fait des recherches sur internet des établissements qui proposaient ce genre de BAC PRO, sommes allés aux portes ouvertes ………. nanani……nanana…….

En finalité :"On n'est jamais mieux servi que pas soi même dans la vie."

Voila !! nos éfforts ont été récompensés, Julien a été admis pour son BAC PRO, ouf ! quel soulagement, rien n'était fait, 12 places pour 200 gamins qui avaient fait la demande, nous sommes tout simplement HEU-REUX !!!

Ecole primaire : une année en moins sur proposition de l'institutrice (il s'ennuie en CP, il va passe directement en CE2…)
Collège : "Bien mais peut et doit mieux faire…"
Lycée : Orientation d'abord littéraire, puis réorientation scientifique (6/20 au français du Bac)
Etudes supérieures d'informatique (IUT, Licence Maîtrise)
Tout au long du cursus, la même remarque des enseignants : "Il est gentil, il est intelligent, mais il ne fait que le minimum… (et encore…)"

Par rapport à l'orientation de mes enfants, j'ai encore un peu de temps (Seb en 4ème et Raph en CM2…) mais déjà je me sens obligé de suivre leur activité scolaire et de veiller à ce qu'ils ne s'ennuient pas en classe. Seb m'a déjà fait le coup en maternelle / primaire, et Raph itou à la fin du CE1.
Ils n'ont pas encore d'idée précise quand à un type d'activité… à suivre, donc.

Je me souviens encore très bien du jour où en première S, alors que je suivais correctement les matières scientifiques, mais de moins en moins bien, j'ai complètement décroché.
C'est ça, devenir vieux ?

Allez hop je me lance…
Eleve timide et réservé durant tout mon primaire, je fus néanmoins premier de ma classe durant les années primaires excellant en histoire et en rédaction.
Le passage au collège fut des plus difficiles, moi qui aimait le confort d'un instit par an je me voyais chamboulé toutes les heures me retrouvant avec un prof par matière; je restais néanmoins studieux et concentré et me rangais dans la moyenne excellant toujours en histoire…
La quatrième et un changement radical dans ma classe me fit chavirer du côté des "gens assis à côté du radiateur" et je ne dus mon passage en troisième qu'au coup de gueule de mon prof de français qui menaça de quitter le conseil des classes si j' étais redoublant (grosse bataille me raconta ma déléguée de classe entre les profs de math (5 de moyenne), sciences et espagnol contre mes profs de français, histoire et anglais).
Ma troisième fut meilleure au niveau des notes mais vit mon profil de bille de clown s' affirmer.
Ayant envie de tâter du terrain ,j'ai décider dde faire un apprentissage alors que les portes du lycée m'étaent ouvertes (ma moyenne en math étant remonté à 14,5).
Les CAP et BEP furent de grandes périodes d'ennui, tout étant beaucoup trop long et lent pour moi. J'ai eu ces examens haut la main avec nottement un 20/20 en français.
Puisque tout cela s'était passé facilement j'ai passé une mention complémentaire puis un BP (grande joie de rendre 15 pages à chaque devoir quand mes petits camarades en rendaient 2).
Bref, je reste toujours fan d'écriture de textes et d'histoire.

Primaire: plutôt sage (trop, selon la directrice), jusqu'au jour ou j'ai exécuté un "ogoshi" (prise de judo que je ne saurais plus faire…) sur une nana qui m'agaçait: pompiers, parents convoqués, tout le toutim…
Depuis lors, on me regardait avec un certain respect ^^

Collège: Je suis régulièrement premier de la classe, j'assure en anglais, et étrangement en biologie (surtout en 4è…), je me paye même un 21/20 en musique (je n'ai toujours pas compris pourquoi).
Je rejoins le groupe "rébellion" (à l'époque c'était du premier degré !!) avec un Bontempi (suramplifié, c'était horrible).
je reste plutôt discipliné, même si je me bats régulièrement avec le fils de Jean Todt à la sortie des cours (je lui ai sorti un truc du genre "ton père est un nain", il m'a explosé le nez…)

Lycée: Ecole des Francs Bourgeois (ça ne s'invente pas…), ambiance hyper stricte, pas de filles (mais bon, le lycée Charles Péguy n'était pas loin ^^), mes résultats sont plus que moyens, je réponds avec arrogance à une prof que je ne pouvais pas encadrer, convocation des parents, ils me gardent quand même…
De très sage je passe à un peu bavard, puis carrément insuportable.
Bac en 1996 avec mention (passable, c'est une mention que je sache ^^)

Université: je débarque à Cergy en première année de Droit, on me reproche mon accent "bourge", du coup je prends l'accent du 95, et quand je rentre à Paris on me reproche mon accent de "racaille"…
J'en sort quelques années plus tard avec une maîtrise (mention super bof…)

Désormais je suis prof, peut être parce que je n'ai pas voulu quiter le système, pour un rebelle ça le fait moyen ^^

Posté par Djanik77 :

jusqu'au jour ou j'ai exécuté un "ogoshi" sur une nana qui m'agaçait

Brute épaisse!!…..

Posté par Djanik77 :

je me bats régulièrement avec le fils de Jean Todt

Frapper un plus petit, pas claaaaasse…..

Pour moi, élève sage et très à l'aise en français et dans les matières scientifiques (si, si) jusqu'en licence de physique où je me suis royalement rétamée avant de comprendre qu'il fallait bosser pour arriver à quelque chose…

Mon meilleur souvenir de primaire : la chorale ! On avait même un spectacle de fin d'année dans la salle des fêtes et notre photo dans le journal local après, entre deux infos sur la foire aux cochons et le championnat des mangeurs de crêpes.

Collège sans grande surprise, lycée en partie en internat, ce qui a été pour moi une super expérience. Mes meilleurs amies viennent de là-bas (à commencer par Dame Bénégonde…).