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Forum : BiDoRéMi

Auteurs Messages
Claude Bukowski
Abrégé de Lettres
Claude Bukowski - Abrégé de Lettres
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Interview d'Oldelaf , sur l'Internaute Magazine Le 14-11-2011 à 09:10:41
L'Internaute, réseau social bien de chez nous, ne se contente pas de nous faire partager des conseils de bricolage dignes du Manuel des Castors Juniors, des articles passionnants sur les jambes des Stars, les plus belles défaites sportives de la France et le tour du Monde des barbeuc's insolites. Parfois on y trouve des articles réellement dignes d'intérêt. Ce fut le cas récemment, avec cette très intéressante interview de notre ami Oldelaf, que je me suis permis de vous copier quasi intégralement ici ; des fois que le lien devienne caduc un jour ou l'autre.

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Vous ne le connaissez peut-être pas, mais Olivier Delafosse, alias Oldelaf, n'est pas un inconnu. En 2000, il crée avec le comédien Frédéric Draps le groupe Oldelaf et Monsieur D, un duo musical et comique qui restera connu pour ses chansons "Raoul Mon Pitbull", "Nathalie (mon amour des JMJ)" ou encore "Le Café". Le succès est tel que le groupe indépendant remplit la Cigale et l'Olympia pour son dernier concert.
Durant ses 10 ans de carrière au service de la chanson con, Olivier Delafosse a également été guitariste des Fatals Picards et a écrit un album de chansons pour enfants, "Bête et Méchant". Oldelaf revient avec un premier album solo, "Le Monde est Beau", où se mêlent habilement l'humour et l'émotion. L'Internaute Magazine vous emmène à sa rencontre.

L'Internaute Magazine : Qu'est-ce qui vous a donné envie de faire de la musique ?

Oldelaf : A la base, je voulais être footballeur. Mais j'étais le plus nul, j'étais le mec qu'on prenait en dernier dans son équipe, du coup j'ai compensé cette frustration en travaillant à l'école. Ensuite, je me suis mis à faire du piano. Le jour où j'ai arrêté le conservatoire, c'est là que j'ai vraiment commencé la musique. Je devais avoir 13 ans à l'époque, je rejouais tout ce qui passait à portée de mon oreille, beaucoup du Top 50 ou ce qui passait à la radio. Je jouais vraiment toute la journée ! Du coup je me suis mis à moins bien travailler à l'école…
A force de jouer, je suis devenu assez fort au piano, à 14 ans j'étais pianiste de bar et je me suis mis à écrire mes premières chansons. Je composais surtout la musique au début, puis j'ai commencé à écrire des paroles à partir de la Seconde. J'ai été pris dans des groupes de lycée, c'était très gratifiant de pouvoir chanter mes chansons. Quand on est adolescent, c'est vraiment agréable d'être reconnu, surtout pour sa musique : tu trouves ta place, tu t'assumes, tu te fais connaître. Après le lycée, je suis entré en fac de musicologie, car je ne me voyais pas faire autre chose que de la musique, je m'imaginais mal dans un bureau… et je savais que je ne serais certainement pas footballeur !

L'Internaute Magazine : Et comment êtes-vous finalement devenu chanteur professionnel ?

Oldelaf : A ce moment de ma vie, j'étais avec un groupe mais je ne me donnais pas vraiment les moyens d'y arriver. J'étais animateur socio-culturel, j'ai même été prof de musique au collège. Et puis un jour, en 1999, je me suis vraiment bougé, je suis "monté à Paris". Bon, j'habitais en banlieue parisienne, ça n'était pas loin… mais je me suis vraiment dit que je voulais qu'on écoute mes chansons. Le premier groupe qui a été important pour moi s'appelait Les Petits Humains.
Nous étions amateurs, nous tournions beaucoup mais je crois que nous n'avons jamais fait une date cachetonnée. Pourtant, on a tout de même sorti deux albums ! Finalement, les autres membres en ont eu marre d'avoir un répertoire fait de chansons sérieuses et de chansons drôles, ils ont voulu continuer uniquement avec les chansons sérieuses. Les chansons amusantes, les "chansons cons" (on va dire), je me suis dit que je n'allais quand même pas les jeter. Alors quand je suis arrivé au Café Ailleurs, à Paris, qu'on m'a demandé si j'avais un spectacle. J'ai proposé à un pote de faire Oldelaf et Monsieur D, c'est là que ça a véritablement démarré. On avait trois apéros-concerts programmés trois jours de suite : le premier soir il y avait 7 personnes, le lendemain il y en avait 30, le troisième il y en avait 80 ! Des gens qui étaient venus le premier jour sont même revenus. C'est comme ça que ça a commencé, ça a duré 10 ans, on a fait 3 albums, et on a fini à l'Olympia. C'était une super aventure ! Le groupe a changé, évolué, je suis le seul à être resté. Mais aujourd'hui Oldelaf et Monsieur D c'est fini, il n'y a plus que moi.
Claude Bukowski
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Claude Bukowski - Abrégé de Lettres
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Re: Interview d'Oldelaf , sur l'Internaute Magazine Le 14-11-2011 à 09:12:59
Un an après la fin d'Oldelaf et Monsieur D, Olivier Delafosse rencontre le plus gros défi de sa carrière : s'affirmer en tant qu'Oldelaf (tout seul).

L'Internaute Magazine : On vous a découvert avec les chansons d'Oldelaf et Monsieur D comme "Raoul le Pitbull" ou "Nathalie mon amour des JMJ", ce qui forge une certaine idée du personnage. Comment pourriez-vous différencier Oldelaf tout court de Oldelaf et Monsieur D ?

Oldelaf : Oldelaf et Monsieur D c'était un groupe qui a été créé sans aucune pression, une sorte de "groupe poubelle" dans lequel on ne faisait que des chansons cons. C'était assez expérimental. Il y avait une liberté incroyable de ton. Ça a été vraiment formateur, car on n'écrivait pas pour quelque chose, on se faisait juste plaisir. C'était génial… Qu'est-ce qu'on a rigolé ! J'ai l'impression d'avoir passé 10 ans à rigoler. Quel bonheur ! Mais le problème au niveau de l'écriture, c'est que le rire devient aliénant ; on se régalait mais on ne pouvait faire que ça, impossible de faire passer du sentiment.
Bien sûr, les chansons ne sont pas complètement connes, il y a des choses qui passent mais rien de personnel. Mais quand le troisième Monsieur D a décidé d'arrêter, (ndlr : trois personnes différentes ont interprété Monsieur D) je n'ai pas eu envie de prendre un quatrième Monsieur D, je n'avais pas le courage de remonter le groupe. Et puis j'avais l'occasion de faire enfin des chansons personnelles. C'est ce qui est génial avec le projet Oldelaf, je peux faire des textes marrants mais aussi m'autoriser à être un peu plus moi-même. J'ai aussi appris à écrire, je pense que ma plume s'est affinée, ça me permet de faire des chansons dont la première note n'indique pas si ça sera drôle ou un peu moins. Quand on achetait un album d'Oldelaf et Monsieur D, au contraire, on savait que les 12 chansons seraient conçues pour faire rire. De même, je ne fais plus de parodie, tout au plus quelques clins d'œil, mais pas comme à l'époque du groupe où on avait même fait du reggae, alors que je n'aime pas ce genre de musique. Là, je peux défendre l'album qui sort, je suis fier d'écouter ce genre de musique, plutôt fier de moi.

L'Internaute Magazine : Vous n'avez pas peur de perdre votre public qui était justement habitué à des albums qui font seulement rire ?

Oldelaf : J'ai eu peur… Au début, j'ai même hésité à changer le nom, et en fait, je me suis rendu compte que j'étais toujours drôle, j'aime bien ça, je ne pourrais pas me passer de dire des bêtises et faire le con sur scène. J'ai besoin de passer par l'humour pour dire des choses. Mais je rajoute des éléments en plus. J'étais content car quand on a fait notre premier gros concert-test à l'Alhambra à Paris, en décembre, déjà c'était complet, et à la sortie, les gens m'ont félicité en disant qu'on n'avait pas perdu notre humour mais qu'on avait des choses en plus. Finalement, ce n'est pas si déroutant que ça. Je suis resté Oldelaf.
J'assume, je fais encore des clins d'œil, je dis pas "merde" à Oldelaf et Monsieur D, mais je vais voir plus loin. La musique est mieux travaillée avec le groupe derrière et on a gardé quelques moments intimistes. Parmi les musiciens, il y a des anciens d'Oldelaf et Monsieur D donc c'est un vrai virage, mais pas à 90 degrés. C'est juste une déviation ! Je l'assume et je la défends. Oldelaf et Monsieur D c'est fini, mais on ne s'est pas quittés fâchés, ça laisse la porte ouverte à plein de choses. Mais aujourd'hui, je défends à 100 % le projet Oldelaf, et j'en suis vraiment fier.

L'Internaute Magazine : Vous dites "projet Oldelaf"… C'est parce que vous considérez Oldelaf comme seulement vous, le chanteur, ou comme un nouveau groupe ?

Oldelaf : C'est une très bonne question. Et là, je suis piégé ! Parfois je dis "on", parfois je dis "je". Pour moi, faire cet album sous le nom Oldelaf, c'était en prendre la responsabilité, dire qu'Oldelaf, c'était moi. Alors qu'Oldelaf et Monsieur D, c'était un bloc, même si entre nous on appelait ça "Oldelaf". Et ce qui est en train de changer, ce qu'il faut que j'assume, aussi bien médiatiquement que par rapport aux musiciens, c'est que c'est mon projet perso. Ça n'est pas un groupe, mais on a un fonctionnement de groupe : on est payé pareil sur les dates, on répète ensemble, je leur demande un investissement, ils sont intéressés sur le disque -même si pour ça ce n'est pas exactement à égalité. Ils ne sont pas des musiciens lambda, "Oldelaf" a un statut un peu bâtard. Ce qui est sûr aujourd'hui, c'est qu'Oldelaf, c'est moi, et j'ai des musiciens avec moi, mais je les ai choisis, ce ne sont pas des mercenaires.

L'Internaute Magazine : Vous avez organisé 10 éditions du Festival de la Chanson Con où vous jouiez avec Oldelaf et Monsieur D. Tout ça ne vous manque pas ?

Oldelaf : La réunion en elle-même était bien, mais ce qui était frustrant, c'était l'organisation. Je n'avais pas de budget, je ne pouvais pas faire venir les gens dans de bonnes conditions. On appelle quelqu'un et on n'a quasiment pas d'argent à lui proposer, on ne peut pas l'héberger dans des conditions correctes, et puis je ne voulais pas faire la quête donc on a fait 10 éditions, c'était super, ça me plaisait. Mais l'organisation ne me manque pas du tout ! Eventuellement, refaire un festival avec de vrais moyens, ça pourrait être sympa, mais il faudrait que chaque personne ait un cachet honnête, rembourser les frais de déplacement, le logement, la nourriture, qu'on fasse de la promo… Dans ces conditions-là, je ne dis pas que je ne le referais pas, surtout que j'ai assez de contacts pour faire un truc très sympa. Pour l'instant, j'ai tellement de choses à faire en tant que chanteur, c'est dur de repasser du côté organisateur. On ne peut pas tout faire !
Claude Bukowski
Abrégé de Lettres
Claude Bukowski - Abrégé de Lettres
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Re: Interview d'Oldelaf , sur l'Internaute Magazine Le 14-11-2011 à 09:14:28
Comme bon nombre de musiciens indépendants, Oldelaf a été découvert par un public qui est aujourd'hui essentiellement composé de fans. C'est eux qui ont permis à l'artiste de se faire connaître par le biais d'Internet et de réaliser une tournée dont beaucoup de dates étaient complètes.

L'Internaute Magazine : J'ai entendu une de vos fans dire "Oldelaf, j'aimerais que tout le monde le connaisse. En même temps, s'il devient connu, j'ai peur que sa musique ne devienne trop commerciale". Pensez-vous que vous pourriez devenir plus "commercial" ?

Oldelaf : Je pense qu'il y a des gens qui sont allergiques au fait que les choses se vendent. Si être commercial c'est que ça se vende, alors oui, autant que ça soit commercial ! Je serai très content que mes chansons se vendent. Ce qui change, c'est la manière dont tu conçois les chansons… Et j'espère le plus longtemps possible pouvoir faire des chansons comme je l'entends. Le truc, c'est que plus tu gravis d'échelons, plus tu montes et tu vends, et plus il y a de gens qui se raccrochent à ton projet. Plus ils te font confiance et aiment ce que tu fais et plus ils cherchent à te faire changer ce que tu fais. Il y a un paradoxe. En s'impliquant dans le projet, les gens veulent apporter leur touche. C'est ces compromis-là qui peuvent être dangereux. Des fois on se retrouve à blâmer l'artiste parce que des gens ont voulu lui imposer quelque chose. C'est ce qu'il s'est passé avec Tim Burton, quand il a réalisé la Planète des Singes, mais ce n'est pas lui le problème. C'est la méthode américaine, ce sont des producteurs qui sont allés le chercher pour son nom mais ils avaient déjà un projet avant son arrivée. Et ça, je ne veux pas que ça m'arrive.
Je ne sais pas de quoi l'avenir sera fait, ce dont je rêve c'est d'avoir la confiance des gens pour pouvoir travailler tranquille avec des gens de qualité pour continuer à apprendre et progresser. Mais je veux continuer à être insolent, impertinent, je ne veux pas rentrer dans un moule. C'est sûr que si c'est possible d'avoir un meilleur son ou des chansons plus léchées, si c'est ça qu'on appelle commercial, ça risque de l'être, en effet. Je ne ferai plus un album enregistré sur un coin de table avec un dictaphone. Mais je n'ai pas envie non plus de faire de la "dance", de vendre mes fesses. Que ce soit clair, par contre, je n'ai rien contre le fait de gagner de l'argent avec mes chansons ! Plus il y aura de gens qui écouteront mes chansons, plus elles seront populaires, et plus je serai content.

L'Internaute Magazine : Vous avez lancé le financement du clip par les fans sur Internet, ce qui était assez novateur, et surtout, il y a eu un véritable engouement. Comment avez-vous réagi en voyant l'ampleur de la participation ?

Oldelaf : Bah comme on peut réagir : j'ai piqué l'argent de la caisse et je me suis acheté une nouvelle voiture. Tout le monde aurait fait pareil. Bien sûr, il n'y aura jamais ce clip, je vais partir sur une île déserte avec l'argent. Non, c'est de la fierté, c'est vraiment génial. J'ai toujours été en dehors des circuits médiatiques normaux, moi je suis un enfant d'Internet en tant que chanteur, j'ai vécu ma vie de chanteur grâce à ça. Internet, c'est un média volontaire : les gens cliquent et vont vers ce qui les intéresse. C'est pas comme la radio ou la TV qui livrent une liste toute prête. Le public m'a toujours porté sur Internet, m'a permis de faire tout ça. J'en suis très fier, ils se sont battus pour m'aider à passer les échelons, c'est le cas avec le financement du clip, la somme est incroyable (ndlr : un peu plus de 16 000 € laissés par 500 personnes). Tous ces gens misent parfois beaucoup d'argent, parfois pas trop, ce qu'ils peuvent. Mais ce "pas trop" nous aide énormément, 100 personnes qui mettent 2€, c'est vraiment une somme conséquente pour pouvoir lancer le tournage du clip. C'est vraiment génial et moi je dois tout aux gens, à mon public. C'est eux qui ont fait le succès de mon bazar…
Claude Bukowski
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Claude Bukowski - Abrégé de Lettres
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Re: Interview d'Oldelaf , sur l'Internaute Magazine Le 14-11-2011 à 09:17:07
L'album "Le Monde est beau" (sortie le 17 octobre 2011) dévoile tous les talents cachés d'Oldelaf : ses textes ciselés où l'humour est distillé avec beaucoup d'intelligence sont portés par des mélodies qui restent en tête.
Un succès à venir ?

L'Internaute Magazine : Si demain, votre album "Le Monde est Beau" devient disque de platine, vous faites quoi ?

Oldelaf : Je me teins en platine. S'il est disque d'or je me fais les cheveux dorés. J'espère juste qu'il ne deviendra jamais disque roux… Disque de platine ça me fait combien sur mon compte ? (rires) Non sérieusement, je serais hyper heureux, ce serait une énorme fierté. En plus, ça veut dire qu'automatiquement on me refera confiance pour plusieurs albums sans soucis. A partir de là tu peux tenter des expériences musicales et les travailler, prendre le temps pour enregistrer dans de bonnes conditions. Parce que là, mine de rien, c'était encore du bricolage : on était dans une pièce de 15 m², tous les musiciens ne pouvaient pas rentrer ensemble, j'avais la batterie collée juste derrière moi. Après, si on peut enregistrer un album dans des conditions cools et avoir assez de recul, faire le prochain bien comme il faut, acheter des instruments, trouver des nouvelles inspirations, ça serait génial. Là où je me ferais plaisir, c'est que je gagnerais la crédibilité suffisante pour rencontrer d'autres artistes. Parce que j'ai toujours été un peu en dehors du circuit, donc je n'ai jamais pu faire de duo avec des gens très connus. Si le disque marche beaucoup, tu peux te permettre d'avoir des invités prestigieux, pas parce qu'ils sont prestigieux, mais pour partager. Même partager un café avec des gens que j'admire, continuer d'apprendre d'eux, ça m'intéresserait.

L'Internaute Magazine : Dans votre album "Le Monde est Beau", on peut trouver la chanson "Nancy" assez cruelle. D'où vous est venue cette chanson ?

Oldelaf : Dans l'Est Républicain, un article d'une page va paraître aujourd'hui à propos de cette chanson. Le maire devrait réagir sur les paroles… j'ai un peu peur de la réaction des gens qui vont le prendre au premier degré ! J'espère que tout ce que j'ai fait avant, que tout l'humour que j'ai déjà mis dans mon travail va permettre aux gens de comprendre, car elle peut surprendre voire choquer les nancéens. Quand on n'est pas de Nancy, je pense qu'elle fait beaucoup rire. Après, ce n'est pas du tout une chanson contre Nancy. Je parle d'une histoire d'amitié qui s'est cassée à Nancy, elle est donc dédiée à cette personne et non pas à la ville. Mais sinon, Nancy, ce n'est pas pire qu'ailleurs : il y a des coins moches, des coins beaux comme partout, comme à Paris. J'ai quand même peur des gens qui prennent tout au premier degré. A l'époque où je jouais dans les Fatals Picards, il y avait une chanson qui s'appelait "Chasse, pêche et biture", on voit tout de suite le ton. Et en fin de concert, des chasseurs sont venus nous voir (il prend une voix avinée) : "Ah, enfin une chanson qui parle de nous ! D'habitude les gens se foutent de not'gueule" et là tu es terrorisé, parce que les gens n'ont pas du tout vu le second degré. Pour en revenir à "Nancy", on va voir comment ils vont réagir, mais je ne voudrais surtout pas que ça fasse de la peine, ce n'est pas mon but.

L'Internaute Magazine : Vous avez eu beaucoup de succès cet été avec la chanson "La Tristitude", votre premier single, et le public pouvait suivre vos petites "tristitudes" filmées chaque jour. Quel a été votre moment de tristitude de la journée ?

Oldelaf : Ce midi on est allé spécialement dans un restaurant thaï qui tous les vendredis fait des raviolis pékinois etc. On était tous très motivés, et j'ai emmené l'équipe en leur disant que le vendredi c'était vraiment LE jour où il y avait les fameux raviolis. Bien entendu, quand on est arrivés, il n'y en avait plus… Et ça a été une vraie tristitude pour l'amateur de raviolis pékinois que je suis.
Merci à L'Internaute Magazine de mieux faire connaître les artistes vraiment originaux et méritants ! C.B.
Bouzi
Psychopathe
Inscrit depuis le 10/06/2004
Re: Interview d'Oldelaf , sur l'Internaute Magazine Le 14-11-2011 à 19:16:46
Je conseille son livre-disque pour enfants ("bête et méchant"), qui est vraiment très bon. Avec une valse charmante ("la pluie"), une bonne chanson rigolotte ("j'veux être musclé"), et même un authentique canon à 3 voix ("Mon histoire").
bouzi bouzaaaaaaa
DjManolo
Absoludement fou
DjManolo - Absoludement fou
Inscrit depuis le début
Re: Interview d'Oldelaf , sur l'Internaute Magazine Le 15-11-2011 à 13:22:18
Article très sympa, merci beaucoup.
SLeK
Marsupiau bidoricole
SLeK - Marsupiau bidoricole
Inscrit depuis le 01/06/2003
Re: Interview d'Oldelaf , sur l'Internaute Magazine Le 12-12-2011 à 07:34:09
Un petit reportage avec interview lui était consacré hier dans le le 19-45 sur M6 hier soir !
ça commence vers 16 minutes et 40 secondes (pubs non incluses) …

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