Posté par Theodor :Dans cette conversation vous ne parlez pas trop des chansons moins bides?
Parce que dans le presque classé X il y a "Madame rêve" de Alain…
Et un peu plus , moins, enfin… "Il faut tourner la page de Claude…
A votre avis suis-je un obsédé?
Non, on peut parler aussi des chansons moins bides…
Ceci dit, comme la chanson vient de faire son entrée dans la base, étant fan de Dorothée, j'ai connu la chanson "Les neiges de l'Himalaya" à l'époque de sa sortie quand j'avais 9 ans. Et croyez-moi, mais j'ai mis des années à voir le double-sens des paroles. Voilà pour cette chanson pour enfants, moi à l'époque, et pendant donc très longtemps, le seul message de la chanson que je comprenais c'est que Dorothée vivait loin de son amoureux et qu'elle devait traverser plein d'endroits pour aller le retrouver. ça c'est le sens premier que l'enfant comprend.
Après, un peu plus tard, on comprend qu'elle veut peut-être signifier que l'amour entre elle et son amoureux devra faire face à plein de difficultés pour tenir.
Mais surtout, ce que j'ai compris un jour (En 2010 ! A 27 ans ! En réécoutant la K7 de l'album pour m'en faire un CD !), c'est qu'en réalité tout le texte de cette chanson est fait d'images et que le message de cette chanson est finalement de faire comprendre aux enfants (Enfin, j'ai mis 18 ans pour voir qu'il y avait un message caché !) que quand on a un but dans la vie, il faut toujours tout faire pour l'atteindre, quelles que soient les difficultés qu'on rencontre sur son passage.
Dorothée a d'autres chansons avec des doubles-sens ou des sous-entendus : Par exemple, une qui s'intitule "Naturellement" en 1990 et "Gnagnagna" en 1985.
"Gnagnagna", ça commence comme ça, elle raconte à ses amis qu'elle a rencontré un garçon qui a insisté pour l'emmener au cinéma, elle a d'abord refusé, mais comme il a insisté elle a accepté. Ensuite, le type l'incite à aller dîner au restaurant, même elle lui répond qu'elle est fatiguée et comme il lui supplie, elle le fait. Quand ils sortent du restaurant, elle veut rentrer chez sa maman et bien sûr il la raccompagne et elle assure qu'ensuite il ne s'est rien passé. Mais ses amis qui lui répondent par les chœurs de la chanson et le refrain ne la croient pas et la chanson se termine par Dorothée qui dit à ses amis : "Non, là , vous exagérez, mais c'est la vérité, d'abord c'est ma vie privée !". Il y en a de ces allusions cachées mais cochonnes dans les chansons de Dorothée quand même ! A mon avis, je crois savoir ce qu'elle a fait avec le type une fois rentrée chez sa maman, surtout si elle était fatiguée en plus !!
Enfin…
Voilà .
Pour le côté moins bide, je propose "Pull marine" d'Isabelle Adjani écrit par Serge Gainsbourg, un jour j'avais tenté de comprendre et connaissant Gainsbourg, j'y avais trouvé une métaphore sexuelle évidemment, comme quoi la comparaison avec le pull marine serait très poilue (Enfin comparaison entre le tissu du pull marine et les poils d'un organe corporel humain) et l'eau de la piscine serait un peu l'équivalent de la "vague irrésolue" de "Je t'aime…moi non plus". Et puis cette histoire de "petite sardine" qui risque de "se noyer". Enfin… Je ne comprends pas comment de telles vulgarités soient dites sur cette webradio ! Et aussi certains textes de chansons de Julien Clerc comme ceux écrits par Etienne Roda-Gil ("Ce n'est rien" ou "Si on chantait" par exemple) ou alors "Le chiendent" écrit par Jean-Claude Vannier et "Le verrou" écrit par Jean-Louis Murat sont assez alambiqués.
Oui, je suis peut-être obsédé ou pas ?