Les propositions Olivennes viennent d'être validées aujourd'hui par le gouvernement. Celles-ci vont à l'inverse des propositions d'UFC-Que choisir faites lors de leur audition par la commission.

Lire l'article chez clubic

Voici un titre qui aurait pu être le morceau du moment à la FNAC !


ps : on se félicitera de la non-remise en cause du modèle économique actuel de la vente de musique , en déclin à cause du méchant piratage qui a duré depuis bien trop longtemps.

Bon c'est quand de l'industrie du disque crève histoire de laisser enfin le champs libre aux autres !?
(Et aussi pour moi de faire une fiesta de tous les diables)

Evidemment une comission dont un membre est le patron d'une enseigne de distribution de musique ne peut pas remettre en cause les prix ou l'offre pratiquée par les vendeurs de musique, vidéos…

Donc, pour compenser on assassine les libertés en fliquant à mort les internautes.

MERCI LA FNAC DE TUER NOS LIBERTES TOUT EN NOUS LAISSANT CONTINUER A NOUS RUINER POUR ACHETER DE LA MERDE EN DISQUE PORU PLUS DE 20€

Posté par Flaming Youth :

ACHETER DE LA MERDE EN DISQUE PORU PLUS DE 20€

C'est pas obligatoire d'acheter ce que l'on aime pas, hein. :)

Posté par Le Sapin Sobre :

Posté par Flaming Youth :

ACHETER DE LA MERDE EN DISQUE PORU PLUS DE 20€

C'est pas obligatoire d'acheter ce que l'on aime pas, hein. :)

Non, mais ça résume bien ce que l'on trouve à la F***.

Il y a bien longtemps que j'ai arrêté d'acheter des disques à la Fnac (ou toute autre enseigne d'aileurs).
La position d'Olivennes dans son rapport ne va pas m'inciter à recommencer mes achats
Je rejoins Flam et Azi : ce rapport est un recul des libertés.

Abrogation immédiate et totale du code de la propriété intellectuelle!

Les CD qui sont trop chers, je trouve que c'est un argument de très mauvaise foi, généralement utilisé par des gens qui font semblant d'être rock'n'roll en défendant les "pirates" par cet argument lol. Personellement j'utiliserais d'autres arguments en leur faveur, mais surtout pas celui-là !

Le CD est bien le seul produit dont le prix a suivi une courbe descendante, du moins en France, depuis sa création. Dans les années 90, certains CD coûtaient encore jusqu'à l'équivalent de 22 euros alors qu'aujourd'hui 20 euros doit être le grand maximum, et encore, il y a parmi les nouveautés beaucoup de CD bien moins chers que ça.

Il y a en outre le téléchargement légal à 10 euros l'album, les albums qui se retrouvent en "mid price" beaucoup plus vite qu'avant, les sites de vente de disques d'occasions où on trouve des albums très récents à prix réduits…

Quand on veut un vrai CD et le packaging qui va avec il faut y mettre le prix, ils ne vont pas non plus nous le donner gratos !

Alors certes, il est plus facile d'appliquer des prix bas à des CD "grand public" pressés à un grand nombre d'exemplaires. Mais ceux qui disent que la musique est trop chère voudraient-ils qu'on brade les CD des artistes moins médiatisés alors qu'on ne cesse de citer ces gens (entre autres) comme des victimes qui perdent de l'argent à cause du piratage ?

Tu n'as pas tort Jaspion, mais si le mec a pas internet, il fait comment ? Il doit tout bonnement aller dans une enseigne, et les petits disquaires où on peut réaliser de bonnes affaires ayant tendance à disparaître…

Pour moi, c'est vraiment un problème de modèle économique et marketing. Je m'explique :

début des années 50 : le disque vinyle fait son apparition et révolutionne le monde de la musique, succèdant aux fameux 78 tours. C'est Eddy Barclay qui importe en France ce procédé.

Durant les 3 prochaines décennies, le disque vinyle devient très populaire. On trouve de nombreux disquaires. Chaque foyer possède sa platine disque, sa chaine hi-fi et sa petite collection de vinyles. Dès l'enfance, on découvre la musique à travers cet objet, si bien que des mange-disques apparaissent pour les plus petits.

fin des années 70 : le lecteur/enregistreur cassette débarque. C'est une petite révolution car on peut enregistrer et réécouter. On peut faire une copie de son disque pour l'autoradio, ou bien… pour faire découvrir un artiste à un ami. Les cassettes commencent à s'échanger dans les cours de récré. L'industrie parle d'ores et déjà de piratage et de la fin de l'industrie musicale, voir de la mort des artistes, argument en or maintes fois utilisé quand c'est pratique.


début des années 80 : le walkman, lecteur cassette portable permet aux gens d'écouter de la musique en toute circonstance, sans déranger (enfin presque…). Il va aider au développement de la K7.

On trouve alors essentiellement 3 formats :

- le 45 T  : vendu environ 10F (1,5 €), qui permet d'acheter une chanson + une face B et ainsi continue à être le tremplin musical qu'il est depuis les années 60

- le 33 Tours : la consécration d'un artiste qui a généralement réussi à décrocher un contrat avec une maison de disques. Les albums sont bien souvent travaillés et leur écoute linéaire permet à l'artiste de véritablement captiver l'attention de l'auditeur et lui faire vivre l'émotion souhaitée. Pour ma part, il y a des albums que j'ai plaisir à réécouter du début à la fin, sans passer de chanson, et dans leur suite intégrale.

- la K7 audio : plus pratique pour le walkman et l'autoradio, mais de durée de vie plus courte (qui n'a jamais pleuré en ressortant une k7 dont la bande reste coincée d'un lecteur…).


fin des années 80 : le CD révolutionne la musique : on nous promet un son parfait, sans craquement et une durée de vie quasi-illimitée. Ces arguments marketing vont vite s'effrités par les expériences malheureuses des clients, qui vont racheter bien souvent le même CD qui se voit rayé bien trop facilement. La qualité du son dépend également de la source d'enregistrement (les fameuses 3 lettres A ou D).

Les gros labels se frottent les doigts, l'argent facile en vue : chaque personne doit renouveler sa discothèque au prix fort pour réécouter ses artistes préférés. Pour des raisons marketing, seuls les plus grands vendeurs seront réédités (Bide&Musique est là pour vous sauver).
De plus, on augmente le prix du CD single, le remplaçant du 45 tours, afin de faire préférer aux consommateurs l'album CD, bien plus rentable.

C'est alors un bouleversement silencieux dans les habitudes musicales de chacun qui se trame depuis les 20 dernières années. Outre la disparition passée complètement inarperçue des petits disquaires de quartier et des différents juke box dans les cafés, les gros disquaires et les radios FM se concentrent et luttent bien souvent pour être la première à diffuser l'artiste du moment, sans vraiment afficher une différence musicale. Le top 50, top basé sur les plus fortes ventes de 45 tours en France, disparaît. La forte domination des gros labels et médias écrasent le marché musical et étouffe la créativité musicale des années 70 et 80, jusqu'à ce que les progrès technologiques viennent bouleverser ce petit monde.

Dans le milieu des années 90, alors que le marché des ordinateurs personnels (PC) explosent, un nouveau format numérique est inventé et va faire une énorme révolution : le format mp3. Au début, il faut environ 12 heures pour réencoder un CD et aucun outil ne facilite la tâche. Les informaticiens s'échangent leur collection entre eux.
Internet se démocratise, les échanges de mp3 aussi. Le méchant piratage est en marche.

Au tout début 2000, le baladeur CD MP3 apparaît enfin ! Fini les 15-20 chansons, on peut en écouter plus de 200 sur un CD gravé. Malgré cette invention géniale, aucun produit musicale pour exploiter cette nouvelle possibilité ne sera exploitée, certainement parce qu'il serait bien dommage de tuer la poule aux œufs d'or, le fameux CD de 15-20 chansons qu'on vend toujours au même prix depuis sa création, entre 15 et 20 €.

Grâce au succès du baladeur CD mp3, un autre type de baladeur mp3 fait son apparition : le baladeur à mémoire, de type clé USB. Les lecteurs voient leur taille se réduire, la musique est partout. L'industrie de la musique ne bouge pas. Ah si. On commence à dénoncer le piratage, qui commence à nuire aux ventes de CD et baisser le chiffre d'affaires, toujours basé essentiellement sur la vente de CDs audio. On attaque les plus gros sites de téléchargement mp3, mais les "pirates" s'organisent. On chiffre les clients, on les rend plus anonymes.
De parade en parade, le système de protection se compléxifie si bien que c'est finalement le client final qui est pénalisé, ne parvenant plus à acheter un simple CD et réussir à l'écouter chez lui simplement sans procédure compliqué ou matériel approprié.La fête du slip est en marche. On nous promet des sites de ventes de musique numérique en ligne et facile sur internet. Finalement, quelques gros se partagent les catalogues des labels avec chacun leur format propriétaire, complètement inadapté aux différents lecteurs du marché, chacun essayant d'imposer sa sauce.

Voilà donc où nous en sommes :

- d'un côté, une technologie extraordinaire, avec des lecteurs à moins de 50 € pouvant contenir plus de 2000 chansons et pour lequel il faudrait payer la bagatelle de 2000 € pour le remplir de musique si on voulait le faire en toute légalité, si on encore on y parvient, selon le bon vouloir du label à vendre la musique désirée dans un format compatible avec le lecteur de chacun. Ou bien sinon, on peut encore passer quelques semaines à réencoder nos anciens CDs, puisque le téléchargement c'est mal.

- de l'autre, une industrie musicale qui observe et se nourrit de ses bénéfices depuis 40 ans, paralysé par une position bien trop dominante et un modèle économique qui les dépasse complètement. Inutile d'observer les habitudes musicales des gens et d'essayer de s'y adapter, voir de les transformer et de les améliorer. On préfèrera dépenser de l'argent inutile dans des systèmes répressifs, cela a tellement bien marché ces dernières années.
Qui a dit non ?

cher Jaspion, je ne sais pas si tu penses sincèrement ce que tu dis, mais il me paraît absurde de dire que le prix du CD a connu une courbe descendante, en effet, moi qui suis acheteur dans mon boulot, j'ai pu constater ces dernières années (très récemment et pas du tout régulièrement depuis 20 ans) que le prix du CD est très nettement déconnecté de son coût de revient, au contraire il fluctue selon l'actualité de l'artiste : le prix des albums de Florent Pagny remonte à chaque fois qu'il sort un disque, et baisse dès qu'on ne l'entend plus par exemple.
Si l'on peut constater une baisse, c'est relativement à l'augmentation de la qualité du produit, packaging soigné, bonus (notamment DvD) et qualité technique nettement supérieure à ce qui se faisait il y a 20 ans (reporte toi au fil traitant de ce sujet).
globalement, les séries à petit prix concernent des catalogues déjà amortis depuis longtemps. On constate, par exemple, actuellement pléthore de compilation de chansons des années 50… autrement dit libres de droit pour les producteurs…;
Le prix moyen pour les nouveauté reste autour de 15 €, ce qui correspond à ce qu'on payait les 33T à l'époque..
quant à l'escroquerie de la vente en ligne… sans parler du packaging, on peut parler de la qualité sonore… acheter du mp3, c'est acheter du sous produit par rapport au CD… alors bien sûr pour le tout venant de la variété, ce n'est pas très important, mais il y a d'autres genres musicaux ou des artistes pour lesquels la production est subtile et importante….

Posté par Flaming Youth :

Tu n'as pas tort Jaspion, mais si le mec a pas internet, il fait comment ? Il doit tout bonnement aller dans une enseigne, et les petits disquaires où on peut réaliser de bonnes affaires ayant tendance à disparaître…

Il y a aussi les hypermarchés où les disques sont moins chers que dans les grandes surfaces culturelles. Je reconnais que souvent on n'y trouve vraiment que le strict minimum mais au Carouf qui est près de chez moi par exemple, l'offre est très correcte, j'y ai déjà vu des albums de petits labels et des imports.

Les petits disquaires indépendants permettaient de trouver des disques qu'on ne trouvait pas en grande surface, c'est vrai, mais à défaut d'avoir un "prix unique" pour les disques (comme pour les livres), il leur était difficile de rivaliser -niveau prix- avec les grandes surfaces et c'est surtout ça qui les a fait disparaître je pense.

Posté par DjManolo :

De plus, on augmente le prix du CD single, le remplaçant du 45 tours, afin de faire préférer aux consommateurs l'album CD, bien plus rentable.

Il est vrai que lorsque le CD single s'est généralisé (vers 92), le marché du single en France se portait mal et le prix des premiers CD singles n'a pas aidé.

Néamoins, ça a remonté ensuite: en 2002 (dernière "bonne" année avant la crise) on vendait encore en France 40 millions de singles par an. C'était moins bien qu'à l'âge d'or du 45t (dans les années 80) mais presque le triple des ventes de singles en France de 92.

Pour le rachat en CD de disques déjà achetés en vinyle auparavant, il est certain que ça a contribué à maintenir le marché du disque en bonne santé mais ce phénomène ne pouvait pas durer éternellement, et son affaiblissement a peut-être contribué également à la crise du disque.

Il est vrai que le CD n'a jamais eu un prix honnête au vu du coût ridicule qu'il représente à la fabrication. Comment peut-on motiver des acheteurs à débourser 20-25 euros pour un CD à la fnac alors que ce même acheteur peut se procurer 100 cd vierges pour 0.20 centimes d'euros pièce? Il sait d'avance qu'il est floué.

Ne vous en faites pas pour les artistes confirmés. Ils vendent moins de CD mais se rattrapent sur le prix de leurs places de concert. (On tourne autour des 60-90 euros. Allègrement.) Qu'ils ne viennent pas se plaindre…

Un seul inconvénient majeur, selon moi: Le déclin des médiathèques. Elles ne le méritent pas (elles, au moins, ne cherchent pas à s'enrichir sur le dos des consomateurs) et devraient avoir plus de soutien de la part des pouvoirs publics.

Comment voulez-vous sérieusement envisager de racheter en CD votre colllection vinyl alors qu'une bonne platine avec prise USB (logiciels informatique de traitement du son fourni) est disponible au prix de 160 Euros? Je ne vous parle même pas du prix dans à peine 6 mois…

Posté par frvi :

Il est vrai que le CD n'a jamais eu un prix honnête au vu du coût ridicule qu'il représente à la fabrication. Comment peut-on motiver des acheteurs à débourser 20-25 euros pour un CD à la fnac alors que ce même acheteur peut se procurer 100 cd vierges pour 0.20 centimes d'euros pièce? Il sait d'avance qu'il est floué.

Ajoutons à cela les catalogues amortis, et on retrouve des offres comme "100 CD de Mozart" à moins de 100€.
Y'a pas de fioritures, je ne sais pas juger la qualité, mais de fait, le CD en lui-même est bon marché.
Mais bon, hein, quand on voit ce qu'engouffe comme saloperies certains artistes, faut bien comprendre que l'amateur de musique doit aussi nourrir les narcotrafficants. ^^
Ah oui, la production des œuvres des Beatles a du coûter bien cher, c'est toujours pas amorti, à 22€ l'album. :)

Posté par frvi :

Un seul inconvénient majeur, selon moi: Le déclin des médiathèques. Elles ne le méritent pas (elles, au moins, ne cherchent pas à s'enrichir sur le dos des consomateurs) et devraient avoir plus de soutien de la part des pouvoirs publics.

Merci de te soucier de notre avenir ;)
pour pallier ce déclin, on essaie de varier l'offre et surtout le service… Notre but n'est pas non plus de remplir les baladeurs mp3 des abonnés, on va donc plus axer sur la découverte du patrimoine musical et de tout ce qui est négligé par les grands médias. J'ai également développé un important fonds de partitions et de méthodes de musique afin d'attirer les musiciens amateurs…
Enfin, il y a les rencontres avec les musiciens qui marchent bien maintenant…

Posté par Le Sapin Sobre :

Ah oui, la production des œuvres des Beatles a du coûter bien cher, c'est toujours pas amorti, à 22€ l'album. :)

HS, Normalement les beatles devraient etres disponible en téléchargement légal l'année prochaine ……..

une très bonne analyse, toujours sur PCInpact.