Signe particulier : Au nom du père… et du fisc.
Qui l'ignore encore ? Il y a un peu plus de quarante ans, une Sœur belge se hissait à la première place du hit-parade américain. Avec une chanson à caractère religieux dédiée au fondateur de l'ordre des dominicains. Mais, avant de devenir pour des millions d'Américains « the famous singing nun », Jeannine Deckers s'appelle sœur Luc-Gabrielle, alias sœur Sourire.
Quoi de plus naturel qu'un pseudo pour une religieuse artiste qui ne rate pas une occasion d'offrir à son premier public - des filles en retraite au couvent de Fichermont, près de Waterloo - quelques morceaux de son cru… dont un certain « Dominique-nique-nique ». Une chanson qui suscite aussitôt l'enthousiasme de son jeune auditoire. Un moment de joyeuse ferveur qu'il convient d'immortaliser.
C'est ainsi qu'en décembre 1961 Luc-Gabrielle, accompagnée d'une de ses « consœurs », arrête sa 2 CV devant les bâtiments de la filiale belge des disques Philips. Sa mission : enregistrer à compte d'auteur son « prosél-hit » pour en offrir une centaine d'exemplaires à ses ouailles. Problème, les usines de pressage sont mobilisées pour les sorties de Noël, et Philips ne peut satisfaire la pieuse demande. Trois mois plus tard, plus persuasive que jamais, sœur Luc-Gabrielle rappelle la firme pour savoir si, désormais, on daigne lui faire enregistrer sa composition, voire un album. Et, cette fois, la réponse est positive.
Sœur Sourire, sa guitare neuve et quatre autres nonnes chantantes se retrouvent alors en studio pour y mettre en boîte une douzaine de morceaux. La limpidité et l'efficacité de leurs mélodies ne manquent pourtant pas de frapper le directeur artistique de Philips qui décide finalement de presser le 33-tours à plusieurs milliers d'exemplaires pour tenter une sortie dans plusieurs pays européens. Un flair et une audace récompensés par l'impénétrable succès que l'on sait…
L'histoire ne s'arrêtera pas là. Intriguée par ce miracle européen, une société américaine prend le risque de distribuer l'album outre-Atlantique. Sans grande réaction au départ… jusqu'à ce que le 45-tours « Dominique » en soit extrait. À ce moment, les ventes s'emballent. Tant l'album que le single décrochent la première place du Billboard, un classement que la chanson truste quatre semaines durant.
Dans la foulée, sœur Sourire participe au célèbre « Ed Sullivan Show » qui fait alors les beaux soirs de la télé américaine, non sans en avoir demandé l'autorisation à la mère supérieure du couvent de Fichermont qui n'apprécie que très modérément « Dominique ». Dans une interview accordée à « Newsweek », elle jugera même la chanson « quelque peu familière et impertinente ». Peu importe, les Américains découvrent le visage de cette religieuse enjouée. Un personnage que l'actrice américaine Debbie Reynolds incarnera en 1966 dans un film logiquement titré « The singing nun ».
Mais sœur Sourire ne profitera ni de sa célébrité ni des royalties qu'elle reverse intégralement à l'ordre des dominicains… sans se douter que, pour le fisc, elle demeure la seule « personne physique imposable ». Les recettes de la vente de ses disques étant évaluées à 2,4 millions d'euros, on comprend aisément que la religieuse se montrera incapable de payer les impôts correspondant à une telle somme (qu'elle n'a donc jamais empochée). Et rien à espérer du côté de l'Église qui, outrée par la révélation de son homosexualité assumée, ne lui sera d'aucun secours.
Après un procès perdu, sœur Sourire quitte définitivement les ordres en 1966 pour se consacrer, notamment, à un refuge pour toxicomanes créé avec son amie Annie Pescher. Et le flop de son remix électro-disco, sorti au début des années 80, ne changera rien à la donne. Le 29 mars 1985, usées, ruinées, exsangues, les deux femmes se donneront la mort.
Éternel, le chant ne cesse, quant à lui, de porter ses fruits salvateurs. N'est-ce pas Jerry Springer, le roi de la trash-tv américaine, qui, il y a quelques semaines, défendant son rôle dans un film contre la peine de mort, accueillait un journaliste du « Nouvel Observateur » en fredonnant « Dominique-nique-nique… »

Interprète : Sœur Sourire. Sortie : 1962.

Mais sœur Sourire ne profitera ni de sa célébrité ni des royalties qu'elle reverse intégralement à l'ordre des dominicains… sans se douter que, pour le fisc, elle demeure la seule « personne physique imposable ». Les recettes de la vente de ses disques étant évaluées à 2,4 millions d'euros, on comprend aisément que la religieuse se montrera incapable de payer les impôts correspondant à une telle somme (qu'elle n'a donc jamais empochée). Et rien à espérer du côté de l'Église qui, outrée par la révélation de son homosexualité assumée, ne lui sera d'aucun secours.

Comme toujours, quand il s'agit d"empocher de l'argent, les religieux sont les premiers de la file, mais quand il s'agit d'aider des gens dans le besoin, qui de plus ont fait partie de leur congrégation, là c'est autre chose!

Dominique nique nique….
On se demande qui a été niqué et par qui ?

Ben c'est clair : SÅ“ur Sourire s'est fait niquer par son couvent !  ;o)

Ben vous avez vu : elle s'est réincarnée !!!!!!!!!!! Mais celle là, rien à faire, elle se fera pas niquer par son couvent !!!!!!!!!!!!!

merci pour cette histoire ô combien étonnante. hum j'aurais bien voulu la connaître à l'époque hehe

Ben sympa lui !! J'te dis que j'suis sa réincarnation !!

Mais est ce que ça vaut le coup de connaître la réincarnation? J'en doute :-D

[quote=Kaïa]Ben sympa lui !! J'te dis que j'suis sa réincarnation !![/quote]Comme quoi : "Un suppo et hop! ça repart" ;o)
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Les antibiotiques c'est pas automatique

Donc, je résume: Poopsie a une tante réincarnée. Je n'en ai pas. D'oncle incarné s'entend.

Désolé d'être macabre, mais… comment se sont-elles suicidées ?

— Celui qui est parti de zéro pour n'arriver à rien dans l'existence n'a de merci à dire à personne (Pierre DAC)

facile R16.TX…. en se donnant la mort tout bêtement

Mais qu'est ce qui me raconte R16 …! Attends, y'en a qu'une qui est morte pour le moment, l'autre est bien vivante et apparemment, elle habite prés de chez toi, génial, non …?

ça y est les couples se forment R16.TX & Kaïa pour le meilleur et pour le rire

[quote=Kaïa]Mais qu'est ce qui me raconte R16 …! Attends, y'en a qu'une qui est morte pour le moment, l'autre est bien vivante et apparemment, elle habite prés de chez toi, génial, non …?[/quote]Mademoiselle Kaïa a sans doute mal lu, on est sur Bide & MUSIQUE (pas M….c, enfin le machin pour "rencontrer" des gens !).

Quel mauvais esprit ! Je suis bien sur BIde & Musique, les écoute pas R16.TX, tous des jaloux ! J'pensais pourtant qu'elle me connaissait ma s… Rose !

C'est légal de flirter avec ses élèves ?

Posté par mouke :

C'est légal de flirter avec ses élèves ?

Certainement pas, même lorsqu'il sont gérontophiles.

Pourtant a l'époque avec certaines profs j'aurais adoré !

Mais …..,j'le connais pas R16.TX, c'est pas un vieux, j'pensais que c'était un vieux !

Kaïa, je ne sais point qui tu es, mais je n'ai que 16 petites années, madame ! ^_^

En fait, je pige rien de ce qu'il arrive sur ce forum… qui est-tu Kaïa ? Comment sais-tu qu'elle habite près de chez moi ?

Serait-tu une deuxième sœur Sourire ? ^_^

R16 ne t'inquiètes pas, tout va bien se passer, fais-nous confiance, détends-toi…

Je sais bien Josaudio mais… bon sang, ces voix dans ma tête… Kaïaaaaaaaaaaaaaaaaaargh sooooors de mon cooooorps démon !!!! Va dans l'métro, Satanas & Diabolo !!!!!!!!!

Salut R16,t'es juste un petit peu plus âgé que mon fils, alors, même si j'ai l'âge d'être ta grand mère (je l'ai eu tard mon petit !), je vais te parler comme une maman : QUE FAIS-TU CHEZ LES DINGUES !!!!!!!! Et puis après tout, faut vivre un tas de choses …. Mais n'écoute pas ces bidonautes qui me décrivent comme une dépravée gérontophile, je te le répète, ce sont tous des jaloux !

Euh… j'ai beau être en Terminale L, j'ai du mal à cerner le mot Gérontophile… C'est que, voyez-vous, chère madame… je suis dingue de naissance… je n'ai aucun goût moderne, je roule en Talbot Samba (si si), je me coiffe à la grenade et je suis déjà l'heureux possesseur de quelques vinyls bidesques ou d'autres plus dingue, comme un "Porque te vas ?" de Jeannette rayé à mort depuis des lustres, ce qui a le pouvoir de me faire hurler de rire lorsqu'il passe sur ma platine à vinyl… ce qui donne à peu près un "Por que que que que que te "vavavavavavavavavavavavavaCROUICvas". Hilarant.

En parlant de fermer la porte ;o)