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Fiche disque de ...



Bernard Dimey - Le bistro d'Alphonse

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Titre : Le bistro d'Alphonse


Année : 1968


Auteurs compositeurs : Bernard Dimey


Pochette : Francis Delbarre


Durée : 2 m 24 s


Label : Disques Déesse


Référence : DDLX 11


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Paroles

C'est au bistrot d'Alphonse, entre onze heures et minuit,
qu'on est venus, trente ans, se tourniquer la gueule
Et se pourrir le foie, un peu toutes les nuits.

La folie va son train, la vache, elle agit seule.
Nul ne l'entend venir mais son œil est brillant
Et notre cinquantaine à pas de loup s'approche.
L'amour se fait la malle, on n'est plus très vaillant,
À la hauteur, bien sûr, mais c'est pas dans la poche !

Alphonse est bien gentil, c'est mon plus vieux copain,
Son cognac est parfait, son pinard impeccable.
Dans son temps, paraît-il, c'était un chaud lapin
Mais… plus personne au lit quand on dort sous la table !
Trente ans de gueul' de bois, et sans désemparer !

Et lui, le malheureux, qui buvait pour l'exemple…
La cirrhose a fini par tout accaparer.
Quand tu sers ton calva l'as la pogne qui tremble !

À voir la gueul' qu'on a, on se prend à rêver,
On se découvre enfin des idées générales.
Il est bien évident qu'on va bientôt crever,
Alphonse, le premier, pour sauver la morale.
Alphonse ! La fortune ell' mûrit pas tout' seule,
Il faut la provoquer, y mettre tout son cœur.
Nous, c'est pour t'enrichir qu'on s'est saoulé la gueule
Et quand tu s'ras crevé, on ira boire ailleurs
Paroles en attente d'une autorisation des ayants droit.
Nous nous engageons à en retirer l'affichage en cas de demande de leur part.
 

Commentaires

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1 commentaire
Chezod Le 03/11/2024 à 13:36
Quelle joie de retrouver ici Bernard Dimey,
On lui doit notamment les paroles de "Syracuse" sur la musique d'Henri Salvador.
Il est mort si jeune à moins de 50 ans.
J'ai eu la chance de connaitre son disciple Serge Lelouche-Gregor qui m'a raconté plein d'anecdotes sur Monsieur Dimey.
Outre Henri Salvador, il a écrit pour beaucoup dont Charles Aznavour, Juliette Greco, Mouloudji et Yves Montand. Et d'autres que j'oublie.

"En fin de carrière, quand on raccroche,
Avec tous nos dollars fantômes,
On y revoir nos jolies petites mômes.
Elles auront pris dix piges de mieux,
Et vendu leurs petits cœurs tendres,
A des sous-lieutenants besogneux,
Elles en avaient trop marre d'attendre…"

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