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Présentation : Adaptation dans le dialecte urbain du Brabant méridional de la chanson d'Ashley and Foster, "Rising sun blues" plus connue dans la version des Animals "House of the rising sun".
Trocol HarumLe 27/09/2024 à 09:43
La musique de la chanson "The rising sun blues" qui deviendra "The house of the rising sun "trouve son origine dans une vieille ballade du 16ème siècle "The unfortunate rake", ici interprétée par Tom Russell et par The Crooked Jades. Les paroles, de ce que qui deviendra "The rising sun blues", en référence à une maison de passe et non à une prison, sont attribuées à un couple d'immigrants anglais au Kentucky, Georgia Turner et Bert Martin au début du 19ème siècle.
Le premier enregistrement connu est celui de Clarence "Tom"' Ashley & Gwen Foster, en 1934. La même année, The Callahan Brothers chanteront "Rounder's luck", titre qui ne sera pas repris. En 1937, Georgia Turner chantera "The rising sun blues", repris en 1939 par Roy Acuff & his Smoky Mountain Boys. En 1941, le groupe new-yorkais de folk les Almanac Singers vont donner à la chanson le titre de "House of the Rising Sun". Suivront les versions de Joshua White, et de Lead Belly, en 1943, sous le titre "In New Orleans" avec une légère modification des paroles. La même année Esco Hawkins chantera "The Rising sun blues".
La première version moderne sera celle de la chanteuse de folk Hally Wood (Harriet Elisabeth) en 1953, sous le titre "House of The rising sun". Vont suivre la version du Chas McDewitt Skiffle Group, en 1957.
Viendront ensuite les versions des Weawers, d'Andy Griffith, de Joan Baez (1960), de Miriam Makeba (1960), de Woodie Guthrie (1961), de Caroline Hester (1961), de Bob Dylan (1962), de Woody Guthrie et de Nina Simone (1962).
En 1963, "The house of the rising sun" va traverser l'Atlantique et sera interprétée par Marie Laforêt, première interprète européenne de la chanson.
En 1964, les Animals vont s'emparer de la chanson, Alan Price en modifier quelque peu les paroles, et en faire une icône de la musique des sixties. La voix d'Eric Burdon n'est pas pour rien dans le succès de leur interprétation.
Le titre sera ensuite repris par le groupe belge les Cousins, par Dave Von Ronck, par Marianne Faithfull et par les Supremes.
Les reprises vont alors se multiplier dans des styles très différents, notamment par Pete Seeger, par Minoru Muraoka, par Peter, Paul and Mary, par les Pink Floyd, par les Frijid Pink, par Shelby Flint, par Udo Jürgen, par Jody Miller, par Geordie, par Dolly Parton, avec une modification des paroles, par Demis Roussos, par Tracy Chapman, par Colette Magny, par Waylon Jennings (sous l'intitulé "The real house of new Orléans"), par les Malchiks, pour la bande originale du film "To kill a mockinbird", ou par Bon Jovi. Les dernières interprétations étant celle, en 2016, de Los Kingdom et de Krokus. Waylon Jennings va également interpréter une autre version, "Delia's gone".
Dans la base de Bide et Musique figurent les versions de Revelacion, de Santa Esmeralda et de Toby Moog.
A la Jamaïque, le titre sera repris par Delroy Wilson sous le titre "Adisababa", par Skiddy & Detroit sous le titre "The exile song", avec des paroles faisant référence à la traite des esclaves, tandis que Gregory Isaacs, ancien détenu, se rapprochait de la version originale.
La version française "Le pénitencier" aussi nommée "Les portes du pénitencier", écrite par Hugues Aufray et Vline Buggy sera chantée par Johnny Hallyday, par les Guitares Sèches, par Hugues Aufray, par Jam (sur le très bon album "Il est 5 heures, Kingston s'éveille"), par Lââm, par Pascal Laffarge, par Roland Montreuil ou par les Players, cet excellent groupe méconnu. Johnny Hallyday reprendra le titre dans une nouvelle version en 1982.
Pour l'album "Troubador", Hugues Aufray va interpréter "L'hôtel du Soleil Levant", dont les paroles sont plus proches de celles de la version originale "The rising sun blues".
D'autres interprétations en français suivront comme celle d'Eddy Mitchell, de Patrick Norman, de Barthélémy, de Mélodie Joanna, seule ou en duo avec Pat, de Jacky Valentin, le rocker belge, de Sylvie Vartan ainsi que l'amusante version du groupe La Marquise.
En allemand, Johnny Hallyday va chanter "Das alte haus In New Orléans", Manfred Krug va chanter "Es steht ein hauss in New Orléans" et Boris Brown va interpréter sa propre version, Volker Rozin va interpréter "Pedro (Er denkt so oft an Mexico)". Gunter Gabriel va chanter "Es steht ein haus in West-Berlin" alors qu'une variante "Es steht ein haus im Kosovo" sera aussi chantée par Gunther Gabriel. "Es steht ein Haus in Ostberlin" sera interprété par EAV (Erste Allgemeine Verunsicherung).
Toujours en allemand, Gitte va chanter "Die nacht" alors que Kingsize Fick un die Fädije chanteront "Huus ohne son".
En hébreu, "רחוק רחק מכאן {Harhek harhek mikan}" a été chanté par האינשטיינים - אריק (Arik Einstein),alors qu'en hongrois, "A felkelő nap háza" est chanté par Tűzkerék xT.
En espagnol, Johnny Hallyday va chanter "El penal" tandis que "La casa del sol naciente" sera reprise par Bruno Lomas con Los Rockeros, par Frida Boccara, par Javier Batiz, par Los 5 Latinos, par Los Juniors, par Sandro y Los Fuegos et par El Dracs ainsi que sous le titre "A casa do sol nascente" par Agnaldo Timoteo.
En italien, "La casa del sole" a été interprétée par I Bisonti, par Los Marcelos Ferial et par Pooh. Toujours en italien, "Non dite a mia madre" a été chanté par Ricky Maiocchi.
En néerlandais, Jan Rot va chanter "Huis van de morgenzon".
En portugais, Iris a interprété "Oh Mãe!!" Alors qu'en gallois, Iris Williams chantait "Mi fum yn caru".
En japonais, "朝日のあたる家 {Asahi no ataru ie}" est interprété par 浅川マキ (Maki Asakawa) alors que "ただ一人だけ" est chanté par Marie Laforêt.
En finnois, "Nousevan auringon talo" a été chanté par Anita Hervonen, par Vicky, par Lasse Martenson, par Iris Raustio, par Markkus Laamanen, et par Tapani Kansa.
En lithuanien, "Trakų Pilis" a été chanté par Virgis Stakėnas alors qu'en polonais, "Dom wschodzącego słońca" était interprété par Michaj Burano
En norvégien, Trond Granlund a chanté "Den fyrste song".
La version chinoise est chantée par The Melodians tandis que "鲜红的玫瑰 {Xiānhóng de méiguī}" est interprété par 舒雲 (Shū Yún).
En croate, Miki Jevremovic a chanté "Kuca izlazeceg sunca" tandis qu'en tchèque, "Dům u vycházejícího slunce" est interprété par Jaromír Mayer et "Dům u bílých bran" par Karel Gott.
En suédois, "Stugu at a Pe" est chanté par Lars Persa
Parmi les curiosités notons l'interprétation du chanteur sibérien Bugokak qui éructe "Khozhung of the rising sun" et la très belle interprétation du chanteur khmer Sinn Sisamouth et aussi, une version en Vloms Brusseleirs, "t' Groeit Cachot" par Phlupke de Mettekou.
En novembre 2017, pour l'album "On a tous quelque chose de Johnny", "Le pénitencier" a été interprété par Gauvain Sers. Bob Rivers en fera un chant de Noël, "Little town of Bethlehem".
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La musique de la chanson "The rising sun blues" qui deviendra "The house of the rising sun "trouve son origine dans une vieille ballade du 16ème siècle "The unfortunate rake", ici interprétée par Tom Russell et par The Crooked Jades. Les paroles, de ce que qui deviendra "The rising sun blues", en référence à une maison de passe et non à une prison, sont attribuées à un couple d'immigrants anglais au Kentucky, Georgia Turner et Bert Martin au début du 19ème siècle.
Le premier enregistrement connu est celui de Clarence "Tom"' Ashley & Gwen Foster, en 1934. La même année, The Callahan Brothers chanteront "Rounder's luck", titre qui ne sera pas repris. En 1937, Georgia Turner chantera "The rising sun blues", repris en 1939 par Roy Acuff & his Smoky Mountain Boys. En 1941, le groupe new-yorkais de folk les Almanac Singers vont donner à la chanson le titre de "House of the Rising Sun". Suivront les versions de Joshua White, et de Lead Belly, en 1943, sous le titre "In New Orleans" avec une légère modification des paroles. La même année Esco Hawkins chantera "The Rising sun blues".
La première version moderne sera celle de la chanteuse de folk Hally Wood (Harriet Elisabeth) en 1953, sous le titre "House of The rising sun". Vont suivre la version du Chas McDewitt Skiffle Group, en 1957.
Viendront ensuite les versions des Weawers, d'Andy Griffith, de Joan Baez (1960), de Miriam Makeba (1960), de Woodie Guthrie (1961), de Caroline Hester (1961), de Bob Dylan (1962), de Woody Guthrie et de Nina Simone (1962).
En 1963, "The house of the rising sun" va traverser l'Atlantique et sera interprétée par Marie Laforêt, première interprète européenne de la chanson.
En 1964, les Animals vont s'emparer de la chanson, Alan Price en modifier quelque peu les paroles, et en faire une icône de la musique des sixties. La voix d'Eric Burdon n'est pas pour rien dans le succès de leur interprétation.
Le titre sera ensuite repris par le groupe belge les Cousins, par Dave Von Ronck, par Marianne Faithfull et par les Supremes.
Les reprises vont alors se multiplier dans des styles très différents, notamment par Pete Seeger, par Minoru Muraoka, par Peter, Paul and Mary, par les Pink Floyd, par les Frijid Pink, par Shelby Flint, par Udo Jürgen, par Jody Miller, par Geordie, par Dolly Parton, avec une modification des paroles, par Demis Roussos, par Tracy Chapman, par Colette Magny, par Waylon Jennings (sous l'intitulé "The real house of new Orléans"), par les Malchiks, pour la bande originale du film "To kill a mockinbird", ou par Bon Jovi. Les dernières interprétations étant celle, en 2016, de Los Kingdom et de Krokus.
Waylon Jennings va également interpréter une autre version, "Delia's gone".
Dans la base de Bide et Musique figurent les versions de Revelacion, de Santa Esmeralda et de Toby Moog.
A la Jamaïque, le titre sera repris par Delroy Wilson sous le titre "Adisababa", par Skiddy & Detroit sous le titre "The exile song", avec des paroles faisant référence à la traite des esclaves, tandis que Gregory Isaacs, ancien détenu, se rapprochait de la version originale.
La version française "Le pénitencier" aussi nommée "Les portes du pénitencier", écrite par Hugues Aufray et Vline Buggy sera chantée par Johnny Hallyday, par les Guitares Sèches, par Hugues Aufray, par Jam (sur le très bon album "Il est 5 heures, Kingston s'éveille"), par Lââm, par Pascal Laffarge, par Roland Montreuil ou par les Players, cet excellent groupe méconnu. Johnny Hallyday reprendra le titre dans une nouvelle version en 1982.
Pour l'album "Troubador", Hugues Aufray va interpréter "L'hôtel du Soleil Levant", dont les paroles sont plus proches de celles de la version originale "The rising sun blues".
D'autres interprétations en français suivront comme celle d'Eddy Mitchell, de Patrick Norman, de Barthélémy, de Mélodie Joanna, seule ou en duo avec Pat, de Jacky Valentin, le rocker belge, de Sylvie Vartan ainsi que l'amusante version du groupe La Marquise.
En allemand, Johnny Hallyday va chanter "Das alte haus In New Orléans", Manfred Krug va chanter "Es steht ein hauss in New Orléans" et Boris Brown va interpréter sa propre version,
Volker Rozin va interpréter "Pedro (Er denkt so oft an Mexico)". Gunter Gabriel va chanter "Es steht ein haus in West-Berlin" alors qu'une variante "Es steht ein haus im Kosovo" sera aussi chantée par Gunther Gabriel. "Es steht ein Haus in Ostberlin" sera interprété par EAV (Erste Allgemeine Verunsicherung).
Toujours en allemand, Gitte va chanter "Die nacht" alors que Kingsize Fick un die Fädije chanteront "Huus ohne son".
En hébreu, "רחוק רחק מכאן {Harhek harhek mikan}" a été chanté par האינשטיינים - אריק (Arik Einstein),alors qu'en hongrois, "A felkelő nap háza" est chanté par Tűzkerék xT.
En espagnol, Johnny Hallyday va chanter "El penal" tandis que "La casa del sol naciente" sera reprise par Bruno Lomas con Los Rockeros, par Frida Boccara, par Javier Batiz, par Los 5 Latinos, par Los Juniors, par Sandro y Los Fuegos et par El Dracs ainsi que sous le titre "A casa do sol nascente" par Agnaldo Timoteo.
En italien, "La casa del sole" a été interprétée par I Bisonti, par Los Marcelos Ferial et par Pooh. Toujours en italien, "Non dite a mia madre" a été chanté par Ricky Maiocchi.
En néerlandais, Jan Rot va chanter "Huis van de morgenzon".
En portugais, Iris a interprété "Oh Mãe!!" Alors qu'en gallois, Iris Williams chantait "Mi fum yn caru".
En japonais, "朝日のあたる家 {Asahi no ataru ie}" est interprété par 浅川マキ (Maki Asakawa) alors que "ただ一人だけ" est chanté par Marie Laforêt.
En finnois, "Nousevan auringon talo" a été chanté par Anita Hervonen, par Vicky, par Lasse Martenson, par Iris Raustio, par Markkus Laamanen, et par Tapani Kansa.
En lithuanien, "Trakų Pilis" a été chanté par Virgis Stakėnas alors qu'en polonais, "Dom wschodzącego słońca" était interprété par Michaj Burano
En norvégien, Trond Granlund a chanté "Den fyrste song".
La version chinoise est chantée par The Melodians tandis que "鲜红的玫瑰 {Xiānhóng de méiguī}" est interprété par 舒雲 (Shū Yún).
En croate, Miki Jevremovic a chanté "Kuca izlazeceg sunca" tandis qu'en tchèque, "Dům u vycházejícího slunce" est interprété par Jaromír Mayer et "Dům u bílých bran" par Karel Gott.
En suédois, "Stugu at a Pe" est chanté par Lars Persa
Parmi les curiosités notons l'interprétation du chanteur sibérien Bugokak qui éructe "Khozhung of the rising sun" et la très belle interprétation du chanteur khmer Sinn Sisamouth et aussi, une version en Vloms Brusseleirs, "t' Groeit Cachot" par Phlupke de Mettekou.
En novembre 2017, pour l'album "On a tous quelque chose de Johnny", "Le pénitencier" a été interprété par Gauvain Sers.
Bob Rivers en fera un chant de Noël, "Little town of Bethlehem".
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