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- Sur le tapis de mon palace
Loin de Paris, loin de ses frasques
Je me pâme, je m'étiole
Je m'ennuie, je deviens folle
Qui me délivrera de mes fantasmes inassouvis ?
Mon mari est à la chasse
Mon majordome s'est fait la paire
Je reste seule devant la glace
Goûtant des plaisirs solitaires
Ah !
- Je t'ai fait peur ?
- Ne me touche pas !
N'oublie pas que je suis ta sœur !
- Ah! Quelle belle paire de miches !
Mais, Bibiche
Là n'est pas le propos
Ma poulette a claqué toute son artiche
Et elle m'attend, à la roulette au casino
- Du fric ! Toujours du fric !
Tu ne viens jamais me voir que pour me taper !
Suis-je donc moins désirable
Que toutes tes misérables traînées ?
- Oh t'excites pas, c'est pas la question
Allez, aboule !
- Sadique !
- Le fric !
- Salaud !
- Si tu veux que je me casse vite fait de Monte-Carlo !
- A une seule condition: vire ton smoking, ton nœud papillon, car je sens…
- Tu sens ?
- L'appel pressant
- Urgent et con- - …sanguin de la chair
Franchissons ensemble les frontières exquises de la décadence
- A la cosaque
- Du haut de l'armoire
- A la prussienne
- Sous le sofa
- Dans les persiennes
- Sous la moquette
- La commode ou
- la véranda
- Ah! Quel panard
- Ma belle canaille
- Quelle pagaille
- Dans le boudoir
- Gestes obscènes qui m'obsèdent
- Tu me résistes
- Ah Je cède
- Monté brûlante de ma sève
- Non pas encore, retiens-toi!
- Ahhh !
- J'entends des pas… dans le couloir… Cache-toi vite dans le plac…
- Bonsoir ma chérie ! La la la la
J'ai ramené ce trophée de ma chasse
Une tête de vache avec ses cornes
Je m'en vais de ce pas, la ranger dans le placard
- Non !
- Et pourquoi ?
- Je ne sais pas… je me sens lasse
- Tu ferais mieux de t'allonger
Pendant que je vais la ranger dans l'placard
- Non ! Pas ce soir !
- Écarte toi, femme ! Quelle audace !
Si tu ne veux pas que je me fâche
Pour une tête de vache,
Allons femme place, place, place, place au toréador…
Ah! Quelle surprise !
Vision troublante qui me grise !
Mon beau-frère !
- Ton beau-frère !
- Son beau-frère…
- Nu comme un ver !
Bouleversante découverte
J'en vois des mûres et des pas vertes !
- Touchez là mon cher beau frère
- Papa ! Maman ! Que vont-ils faire ?!
- Touchez la, vous dis-je !
- Quel émoi !
- Quel vertige !
- Quel membre !
- Quelle tige !
- Quel litige et quelle horreur !
- Quel attentat à la pudeur
Dont je me vante devant ma sœur
C'est un attentat à la pudeur
Dont je me vante vante vante devant ma sœur…
(Ad lib avec le mari tandis que la sœur crie un tas de truc en italien, dont des spécialités culinaires).
Transcripteur : hre mgbye
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Commentaires
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3 commentaires
hre mgbyeLe 05/06/2011 à 20:30
Parodie de ce ressort éternel du théatre comme de l'opéra, le triangle amoureux. Bon, sauf que là c'est un type qui commence par coucher avec sa propre sœur avant de finalement séduire le mari de celle-ci, situation banale, tout le monde en conviendra
vvfdLe 05/06/2011 à 22:00
Tiens j'ai un souvenir d'avoir joué ca dans une chambre d'etudiant il y a eu deja longtemps.
Dommage que la seance n'ait pas ete enregistrée, on s'etait vraiment bien marré a la faire cette scene. Je jouais le frere … grand souvenir :)
Si l'une ou l'autre des 2 protagoniste passe par ici, merci de faire un coucou ;)
fperotLe 15/04/2013 à 15:31
Si je comprends bien, à 5 ou 6 ans, je chantais un refrain qui m'amusait et dont je ne comprenais pas un mot : C'est un attentat à la pudeur, dont je me vante vante vante devant ma sœur.
Bizarre, mes parents n'ont jamais fait de remarque ! ^^
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Parodie de ce ressort éternel du théatre comme de l'opéra, le triangle amoureux. Bon, sauf que là c'est un type qui commence par coucher avec sa propre sœur avant de finalement séduire le mari de celle-ci, situation banale, tout le monde en conviendra
Tiens j'ai un souvenir d'avoir joué ca dans une chambre d'etudiant il y a eu deja longtemps.
Dommage que la seance n'ait pas ete enregistrée, on s'etait vraiment bien marré a la faire cette scene. Je jouais le frere … grand souvenir :)
Si l'une ou l'autre des 2 protagoniste passe par ici, merci de faire un coucou ;)
Si je comprends bien, à 5 ou 6 ans, je chantais un refrain qui m'amusait et dont je ne comprenais pas un mot : C'est un attentat à la pudeur, dont je me vante vante vante devant ma sœur.
Bizarre, mes parents n'ont jamais fait de remarque ! ^^
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